« Il faut se reporter au sentiment qui prévalait en Amérique au lendemain du 11 septembre. La peur et la paranoïa étaient immenses, et je ne puis que conjecturer sur l'anxiété qui devait régner au sein de la CIA du fait de n'avoir pas pu prévenir ces attentats. » Scott Z. Burns
The Report, du réalisateur & scénariste Scott Z. Burns, est un film d'autant plus intéressant qu'il relate une enquête tout ce qu'il y a de plus ennuyeuse d'une manière très attrayante.
En effet, pendant 7 ans à partir de 2009, à la demande de la sénatrice Dianne Feinstein, Daniel J. Jones va, avec une équipe restreinte (sic), consulter d'innombrables documents afin de faire la lumière sur les différentes formes de torture utilisées par la CIA sur des prisonniers, entre 2001 et 2006, durant ce qui a été convenu d'appeler la « guerre contre le terrorisme ». Et sur leurs résultats.
Et contre toute attente, ce film de 2 heures captive de bout en bout ; et trouve sa place auprès de prestigieux prédécesseurs tel que Les Hommes du président (Alan J. Pakula 1976), par exemple.
Mais The Report est aussi très intéressant en ce qu'il dit de lui-même.
Autrement dit des films qui se basent sur des « faits réels », ceux qui auscultent l'Histoire. Et de la manière dont ces films nous influencent.
Ainsi The Report est-il l'antithèse de Zero Dark Thirty (2012) de Kathryn Bigelow sur le rapport qu'ils entretiennent chacun, avec l'efficacité de la torture dans l'obtention de renseignements.
The Report cite d'ailleurs nommément 24 Heures chrono, et montre Adam Driver (qui s'était engagé dans les Marines après les attentats du 11-septembre) alias Daniel Jones, en train de regarder le film de Bigelow. On pourra aussi s'intéresser à la série télévisée intitulée The Looming Tower [Pour en savoir +].
De fait, cette série donc, le film de Scott Z. Burns et Zero Dark Thirty mettent d'ailleurs en scène quelques personnages communs.
Dont celui très charismatique, incarné par Jessica Chastaing dans film de Katryn Bigelow.
Et le moins que l'on puisse dire est que The Looming Tower et The Report le voient eux, très différemment.
Tout comme la presse américaine, dont certains journaux n'ont pas hésité à surnommer celle qui a servi de modèle à ces 3 personnages, du surnom de « reine de la torture ».
Ce qui ne l'a pas empêché, apparemment, d'être promue, en 2011, à l'un des postes les plus importants de l'agence de renseignement américaine.
En conclusion j'ai passé un excellent moment à regarder The Report, et pas mal de temps à m'intéresser aux à-côtés du film, tout aussi captivants.
Et pour conclure définitivement, je laisse la parole à John R. MacArthur, co-rédacteur de la préface du rapport traduit aux édition Les Arènes© sous le titre de : La CIA et la torture, sur lequel se base donc le film de Scott Z. Burns : « Des films comme « Zero Dark Thirty », et des séries comme « 24 Heures » ou « Homeland » ont eu un impact, y compris chez le public progressiste: certains sont ainsi convaincus qu’il existe des vrais intellectuels à la CIA, des gens qui réfléchissent, qui ont de la retenue et qui tentent de mettre fin aux dérives.
Hélas, le rapport permet de réaliser qu’il n’y a pratiquement que des bureaucrates féroces qui luttent pour préserver leur influence et leurs intérêts ». Source
The Report, du réalisateur & scénariste Scott Z. Burns, est un film d'autant plus intéressant qu'il relate une enquête tout ce qu'il y a de plus ennuyeuse d'une manière très attrayante.
En effet, pendant 7 ans à partir de 2009, à la demande de la sénatrice Dianne Feinstein, Daniel J. Jones va, avec une équipe restreinte (sic), consulter d'innombrables documents afin de faire la lumière sur les différentes formes de torture utilisées par la CIA sur des prisonniers, entre 2001 et 2006, durant ce qui a été convenu d'appeler la « guerre contre le terrorisme ». Et sur leurs résultats.
Et contre toute attente, ce film de 2 heures captive de bout en bout ; et trouve sa place auprès de prestigieux prédécesseurs tel que Les Hommes du président (Alan J. Pakula 1976), par exemple.
Mais The Report est aussi très intéressant en ce qu'il dit de lui-même.
Autrement dit des films qui se basent sur des « faits réels », ceux qui auscultent l'Histoire. Et de la manière dont ces films nous influencent.
Ainsi The Report est-il l'antithèse de Zero Dark Thirty (2012) de Kathryn Bigelow sur le rapport qu'ils entretiennent chacun, avec l'efficacité de la torture dans l'obtention de renseignements.
The Report cite d'ailleurs nommément 24 Heures chrono, et montre Adam Driver (qui s'était engagé dans les Marines après les attentats du 11-septembre) alias Daniel Jones, en train de regarder le film de Bigelow. On pourra aussi s'intéresser à la série télévisée intitulée The Looming Tower [Pour en savoir +].
De fait, cette série donc, le film de Scott Z. Burns et Zero Dark Thirty mettent d'ailleurs en scène quelques personnages communs.
Dont celui très charismatique, incarné par Jessica Chastaing dans film de Katryn Bigelow.
Et le moins que l'on puisse dire est que The Looming Tower et The Report le voient eux, très différemment.
Tout comme la presse américaine, dont certains journaux n'ont pas hésité à surnommer celle qui a servi de modèle à ces 3 personnages, du surnom de « reine de la torture ».
Ce qui ne l'a pas empêché, apparemment, d'être promue, en 2011, à l'un des postes les plus importants de l'agence de renseignement américaine.
En conclusion j'ai passé un excellent moment à regarder The Report, et pas mal de temps à m'intéresser aux à-côtés du film, tout aussi captivants.
Et pour conclure définitivement, je laisse la parole à John R. MacArthur, co-rédacteur de la préface du rapport traduit aux édition Les Arènes© sous le titre de : La CIA et la torture, sur lequel se base donc le film de Scott Z. Burns : « Des films comme « Zero Dark Thirty », et des séries comme « 24 Heures » ou « Homeland » ont eu un impact, y compris chez le public progressiste: certains sont ainsi convaincus qu’il existe des vrais intellectuels à la CIA, des gens qui réfléchissent, qui ont de la retenue et qui tentent de mettre fin aux dérives.
Hélas, le rapport permet de réaliser qu’il n’y a pratiquement que des bureaucrates féroces qui luttent pour préserver leur influence et leurs intérêts ». Source
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