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THE PUNISHER: RED BAND [Benjamin Percy / Julius Ohta / Yen Nitro]

Frank Castle est de retour !
Et avec lui,  le symbole du Punisher imprimé sur son torse viril. 
            Un symbole créé en son temps par John RomitaSr., et qui est devenu un emblème qui dépasse largement le personnage de Marvel®, ce qui a fait s'étouffer de rage tous les gauchistes sous-testostéronés & bien-pensants lors de la vague de haine anti-police, et anti-Blancs, de 2020. 
Lesquels progressistes (attention faux-ami) ont demandé la tête du Punisher (sic), comme leur culture bienveillante de l'annulation l'exige. Ce qui a donné l'une des pires histoires jamais écrites. Même pour la soi-disant maison des Idées©.
Or donc, Le Punisher, le vrai, est donc de retour. Et il est en colère. 
Et amnésique !? 
            Ça commence in medias res, et visiblement le scénariste Benjamin Percy, le dessinateur Julius Otha et le coloriste Yen Nitro font tout pour qu'on sache qu'il s'agit bien d'une mini-série labellisée Red Band™.   
Autrement dit un espace créatif où la violence graphique y est plus explicite qu'ailleurs, une sorte de nouveau label Max™, pour ceux qui suivent.  
            Benjamin Percy, qui n'a de cesse de dire qu'il a grandi avec le Punisher, qu'il s'est battu pour lui écrire des aventures, précise son projet : « Le New York qui est dépeint dans ces cinq numéros est certes un New York peuplé de gens ordinaires, mais à la manière du monde de Dick Tracy. Frank, où les criminels qui y vivent, ont un physique exacerbé, qui tend vers le grotesque. ». Dont acte !
Ce n'est toutefois pas le New York d'aujourd'hui ajoute-t-il ; mais celui qu'on peut encore voir dans les polars grim & gritty tournés pendant les années 1970. 
Des déclarations qui n'augurent que du bon, en définitive ! 
« C'est une version de New York filtrée par l'esprit de Frank ; alors attendez-vous à des panneaux de signalisations rouillés, des ruelles aux murs couverts de graffitis, du verre brisé et des aiguilles sales, un ciel constamment nuageux. » 
            Un New York administré par un conseil municipal woke, suis-je tenté d'ajouter. <sourire>
C'est le New York de Gerry Conway, celui de 2020. Pas le Conway de 1973, qui inventait le Punisher, avec l'aide de Don Pendleton, de John Romita Sr., de Stan Lee et de Ross Andru.
Et qui tuait, sans remords, Gwen Stacy  Shocking!
C'est le New York  de BLM® et de « defund the police » ; bref un New York qui a visiblement besoin du Punisher, même si ce dernier ne sait pas qui il est, ni ce qu'il fait.  
            Et à ma grande satisfaction, Benjamin Percy tient ses engagements.
C'est non seulement très brutale comme entrée en matière, et Yen Nitro a sa part de responsabilité dans le rendu très gore et explosif (sic) de ce premier numéro. Qui, au passage, est seulement disponible en librairie. En effet pas de version numérique pour « The Punisher: Red Band », pour l'instant.
            Mais en plus, le choix de faire de Frank Castle un Jason Bourne ou un XIII (pour les amateurs de lectures franco-belges) marche vraiment très bien.
Grâce, essentiellement il faut le dire, à l'excellent cliffhanger de la dernière page.
Reste plus qu'a tenir sur la longueur.
            Les vieux briscards qui arpentent les mondes imaginaires savent bien qu'il n'y a rien de plus facile, ceteris paribust, que d'ouvrir une histoire sur du mystère.
Encore faut-il que l'explication dudit mystère soit à la hauteur de l'enthousiasme qu'il génère. 
Wait and see, comme on disait au 575 Madison Ave., New York ! 

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