Film de près de 2 heures, « The Covenant : Mission en Afghanistan » peut aisément se découper en trois parties :
• La Mission /
• Le Sauvetage /
• et La Dette.
Ces trois partie ne se valent pas, essentiellement à cause d'un ventre mou au début de « La Dette ».
En effet, de retour d’Afghanistan après qu'il ait été sauvé par Ahmed (Dar Salim, excellent !), le Master Sergeant (équivalent peu ou prou au grade de major en France) John Kinley considère (à juste titre) avoir une dette envers son interprète. Quand bien même a-t-il du mal à se rappeler ce qui s'est passé après avoir été grièvement blessé.
Kinley tente alors par tous les moyens d'obtenir des visa pour Ahmed et sa famille, lequel - resté en Afghanistan - est activement recherché par les talibans.
Guy Ritchie offre visiblement à sa star, Jake Gyllenhaal un petit quart d'heure de TSPT. Ça ne dure pas, mais ça paraît presque interminable.
Heureusement, tout s'arrange, et Kinley retournera en Afghanistan sauver Ahmed et sa famille.
Hormis donc ce 1/4 d'heure un peu longuet « The Covenant : Mission en Afghanistan » est un très bon film de guerre.
Brutal, manichéen, « The Convenant » suit un maverick à la tête d'une petite unité de têtes brûlés, dans laquelle Ahmed n'a aucun mal à s'intégrer, puisqu'il est aussi un dur-à-cuire qui, il n'y a pas si longtemps, faisait encore du trafic de drogue avec les talibans.
Si j'aime beaucoup Gyllenhaal (et son air éternellement ahuri), Dar Salim lui vole très facilement la vedette, ainsi qu'à tout le reste de la distribution, dès qu'il est à l'écran.
Il n'est pas pour rien dans la réussite de cet excellent film de guerre.



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