Dans (au moins) un entretien qu’il a accordé, le scénariste Tom King explique que l’utilisation d’une mise en récit sous la forme de « gaufriers » est un tribut qu’il paye à deux de ses bandes dessinées favorites : la maxi-série Watchmen & la série The New Legion of Super-heroes – sous-titrée “five years later”, écrite par Mary & Tom Bierbau, et Keith Giffen, lequel s’occupait aussi des dessins.
Cette utilisation plutôt intensive de planches découpées en 9 cases lui permet aussi dit-il, d’augmenter la somme d’informations qu’il transmet aux lecteurs, compte tenu du nombre de pages (20) par numéro dont il dispose.
Tout en procurant une lecture fluide et agréable.
Et c’est le cas.
Reste qu’en 8 numéros (sur 12) - là où j’en suis pour l’instant - l’impression d’avoir fait pas mal de surplace est bien là.
En effet ce type de découpage en gaufrier, donne aussi l’impression de « décompresser » l’action, même si pour le coup, toutes les planches sont loin d'être uniformément découpées. Et si le background de l’univers dans lequel on est immergé est détaillé, la mission des Omega Men peine (un peu) à avancer.
Heureusement, ce qui les motive est finalement à la hauteur du genre dans lequel s’inscrit la maxi-série ; en l’occurrence le space opera. Tout en se rattachant à un épisode fondateur.
Par contre, l’importance de Kyle Rayner dans la manœuvre ne me semble pas aussi évidente.
Il reste à Tom King & Barnaby Bagenda 4 numéros pour conclure leur run, qui j’espère, sera à la hauteur - en tant que récit - des efforts formels fournis jusqu’à maintenant.
Cela dit l’équipe créative a dû sentir le vent du boulet lorsque l’éditeur, DC Comics, a annoncé que le septième numéro serait le dernier, avant de se raviser.
Cette utilisation plutôt intensive de planches découpées en 9 cases lui permet aussi dit-il, d’augmenter la somme d’informations qu’il transmet aux lecteurs, compte tenu du nombre de pages (20) par numéro dont il dispose.
Tout en procurant une lecture fluide et agréable.
Et c’est le cas.
Comme sur "five years later" Tom King utilise le langage extraterrestre comme tel |
En effet ce type de découpage en gaufrier, donne aussi l’impression de « décompresser » l’action, même si pour le coup, toutes les planches sont loin d'être uniformément découpées. Et si le background de l’univers dans lequel on est immergé est détaillé, la mission des Omega Men peine (un peu) à avancer.
Heureusement, ce qui les motive est finalement à la hauteur du genre dans lequel s’inscrit la maxi-série ; en l’occurrence le space opera. Tout en se rattachant à un épisode fondateur.
Par contre, l’importance de Kyle Rayner dans la manœuvre ne me semble pas aussi évidente.
Une formidable double page |
Cela dit l’équipe créative a dû sentir le vent du boulet lorsque l’éditeur, DC Comics, a annoncé que le septième numéro serait le dernier, avant de se raviser.
(À suivre …..)
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