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Drone [Neal Asher / Patrick Imbert]

« Drone », deuxième roman dans la chronologie interne du cycle de Neal Asher, nommé Polity ; a été écrit 6 ans après L'Écorcheur [Pour en savoir +]. Qui lui s'insère en 15ème position.
Une cuisine interne dont on peut se passer, puisque ces deux romans, les seuls du cycle en question à avoir traversé la Manche, peuvent se lire de façon tout à fait autonome. 
            On y suit donc les premiers pas de Ian Cormac, dit Cormac, entre ses déboires de grenadier-voltigeur et son infiltration, puis sa cooptation dans une unité d'élite.
J'en dit peut-être beaucoup sur le contenu, mais un roman qui porte en sous-titre le nom de son personnage principal, en dit tout autant sur sa destinée.
D'autant que « Drone » inaugure un sous-cycle de 5 romans qui lui sont consacrés.
            « Drone » est donc un roman de Sf militaire, Cormac y est un agent de la SCT©, la Sécurité Centrale Terrienne. Mais il s'intéresse aussi à l'enfance du héros, avec pour résultat de n'être pas si spectaculaire que peut le laisser croire la belle couverture de Marc Simonetti.
Outre sa fonction, j'imagine, d'éclairer les lecteurs du sous-cycle en question sur son personnage principal, la narration en parallèle de deux intrigues permet à l'auteur d'amener, de manière assez élégante, un rebondissement indispensable.
Et dans l’ensemble, « Drone » est un roman très divertissant. Un page-turner efficace.
            Reste que sans vouloir manquer de respect à Neal Asher, on reste, avec cette histoire, dans le domaine du prévisible. Si Neal Asher sait manifestement faire parler la poudre, sa formule ne surprendra guère.
Assez didactique, « Drone » semble a été écrit, avant tout, pour consolider l'univers du Polity, et sûrement le background de Cormac. Rien dont il faille absolument rougir, mais « Drone » est un roman dont je ne recommanderai l'achat qu'au prix de l'occasion.
Si d'une manière générale je trouve les prix des grands formats bien trop excessifs, ce ne sont pas les 22 euros de « Drone » qui me feront changer d'avis.
Lequel avis ne tient absolument pas compte des coûts réels de production, mais uniquement du sentiment qui me gagne lorsque je passe je passe à la caisse.

            Or donc si « Drone » n'est pas un roman indispensable, il contentera sûrement les amateurs d'action et d'une Sf solidement construite ; en quête d'une lecture agréable et divertissante.
Ce qui doit déjà représenter pas mal de lecteurs ! 

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