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Articles

Noir horizon [Philippe Pelaez / Benjamin Blasco-Martinez]

Derrière l'accrocheuse couverture du premier tome de ce qui s'annonce comme une trilogie - dont deux tomes sont déjà parus, le prolifique scénariste P hilippe P elaez et le visiblement très talentueux dessinateur B enjamin B lasco- M artinez nous invitent à lire un planet opera version « 12 salopards ».              Un empire galactique en manque de source d'énergie, en découvre une. Manque de chance, un mur énergétique invisible empêche d’accéder à la source en question. Après plusieurs tentatives infructueuses, entraînant la mort de tous ceux qui ont tenté de passer, le gouverneur de Kadingirra se résout à y envoyer une groupe de criminels. Contre toute attente, leur vaisseau spatial passe, entraînant à sa suite le lieutenant Sinclair Smith , un dur-à-cuire de l'armée impériale.               Tout en racontant le déroulement des tentatives infructueuses, puis celle réussie des criminels, P elaez & B lasco-...
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La Mort blanche [Robbie Morrison / Charlie Adlard]

Comme avec le « Capitaine Conan » de R oger V ercel, qui nous rappelait que la Première Guerre mondiale avait eu un « front d’Orient » ; R obbie M orrison & C harlie A dlard inscrivent leur propre histoire sur le front italien, dit encore la  « guerre des montagnes » ; où l'armée royale italienne combattait alors l’ Autriche-Hongrie et l' Allemagne .               Le scénariste écossais R obbie M orrison y met en avant la singularité unique de cet affrontement, qui par ailleurs ressemblait fort à la guerre des tranchées qui se déroulait alors en France : l'utilisation des avalanches comme arme par destination.  « La Mort blanche » titre de l'album, mais aussi surnom donc de ces avalanches déclenchées  pour tuer l'ennemi, suit plus particulièrement Pietro , un soldat italien dont les connaissances alpines seront à l'origine de l'utilisation, par son unité, desdites avalanches, en tant qu'arme de destruction massive.   ...

The Covenant : Mission en Afghanistan

Film de près de 2 heures, « The Covenant : Mission en Afghanistan » peut aisément se découper en trois parties :  • La Mission /  • Le Sauvetage /  • et La Dette.              Ces trois partie ne se valent pas, essentiellement à cause d'un ventre mou au début de « La Dette ».              En effet, de retour d’ Afghanistan après qu'il ait été sauvé par Ahmed ( D ar S alim, excellent !), le Master Sergeant (équivalent peu ou prou au grade de major en France) John Kinley considère (à juste titre) avoir une dette envers son interprète. Quand bien même a-t-il du mal à se rappeler ce qui s'est passé après avoir été grièvement blessé. Kinley tente alors par tous les moyens d'obtenir des visa pour Ahmed et sa famille, lequel - resté en Afghanistan - est activement recherché par les talibans .               G uy R itchie offre visiblement à sa star , J ake G yllenhaal un pet...

Britannia [Peter Milligan / Juan José Ryp / Jordie Bellaire]

L'idée n'est pas plus bête qu'une autre : transposer en 60 après J-C un pastiche de Sherlock Holmes & Watson  avec, en lieu et place des deux anglais, le centurion Antonius Axia (qui deviendra donc  « déceleur ») et son esclave Bran .             La première mini-série fonctionne à la fois comme une origin story , et la première enquête d'envergure du déceleur ; qui devra affronter une entité surnaturelle en Bretagne . Sauf que P eter M illigan ne s'embarrasse pas de recréer l'époque où se déroule son aventure. Ou du moins, utilise-t-il des termes complétement anachroniques, qui ont eu le mauvais génie de me sortir régulièrement de ma lecture.             Difficile de croire en effet qu'un centurion puisse demander « où sont les terroristes ? », ou qu'un Breton donne du « sales merdes impérialistes » à un Romain. Faire mention de diables, du Malin ou même utiliser le concept d'âme me parait tout aussi prématur...

Black Cat #11 & 12 [Jed MacKay / C.F. Villa / Brian Reber]

Je suis en plein dans le mandat 2019-2022 que le scénariste J ed M ac K ay a rempli pour la série « Black Cat » et c'est un vrai banger ! L'épisode n°12, où j'en suis pour l'instant arrivé, synthétise, à mon avis, la démarche professionnelle du Canadien.             Au début de ladite série, la célèbre cambrioleuse Black Cat , est recontactée par son ancien mentor, Black Fox , qui la met sur un coup qu'elle ne peut pas refuser. À partir de là, pratiquement chaque épisode s'attache à mettre en scène la récupération d'un artefact - indispensable à la réalisation dudit coup, toujours dans des endroits improbables : le QG des FF , le Sanctum Sanctorum du Dr. Strange , où comme ici, dans les numéros 11 & 12 donc ; au cœur même des entreprises Stark™.              Je disais donc, que ces 2 épisodes sont, d'une certaine façon, une histoire témoin, résumant le talent que  J ed  M ac K ay met en œuvre dans cette sé...

Play Dirty, un film de Shane Black

            Contrairement à ses prédécesseurs ( B oorman, F lemyng,  H elgeland - pour n'en citer que quelques-uns),  S hane B lack n'adapte pas un roman de Richard Stark (Alias D onald W estlake), mais pioche dans l'ensemble du corpus des presque 30 romans que le natif de Brooklyn consacra à Parker . À noter que c'est seulement la seconde fois qu'une histoire originale met en scène Parker .             « Play Dirty » a en effet été précédé (de peu) par l'histoire courte de 17 pages intitulée Tomorrow and Tomorrow and Tomorrow écrite par E d B rubaker et dessinée par S ean P hillips ; dans laquelle Parker fait aussi équipe avec Alan Grofield , comme chez B lack.   Mais revenons à « Play Dirty »               Si S hane B lack imagine une histoire originale, il garde toutefois la formule que W estlake utilisera quasiment tout au long des 26 romans - publiés de 1962 à...