Film de près de 2 heures, « The Covenant : Mission en Afghanistan » peut aisément se découper en trois parties : • La Mission / • Le Sauvetage / • et La Dette. Ces trois partie ne se valent pas, essentiellement à cause d'un ventre mou au début de « La Dette ». En effet, de retour d’ Afghanistan après qu'il ait été sauvé par Ahmed ( D ar S alim, excellent !), le Master Sergeant (équivalent peu ou prou au grade de major en France) John Kinley considère (à juste titre) avoir une dette envers son interprète. Quand bien même a-t-il du mal à se rappeler ce qui s'est passé après avoir été grièvement blessé. Kinley tente alors par tous les moyens d'obtenir des visa pour Ahmed et sa famille, lequel - resté en Afghanistan - est activement recherché par les talibans . G uy R itchie offre visiblement à sa star , J ake G yllenhaal un pet...
L'idée n'est pas plus bête qu'une autre : transposer en 60 après J-C un pastiche de Sherlock Holmes & Watson avec, en lieu et place des deux anglais, le centurion Antonius Axia (qui deviendra donc « déceleur ») et son esclave Bran . La première mini-série fonctionne à la fois comme une origin story , et la première enquête d'envergure du déceleur ; qui devra affronter une entité surnaturelle en Bretagne . Sauf que P eter M illigan ne s'embarrasse pas de recréer l'époque où se déroule son aventure. Ou du moins, utilise-t-il des termes complétement anachroniques, qui ont eu le mauvais génie de me sortir régulièrement de ma lecture. Difficile de croire en effet qu'un centurion puisse demander « où sont les terroristes ? », ou qu'un Breton donne du « sales merdes impérialistes » à un Romain. Faire mention de diables, du Malin ou même utiliser le concept d'âme me parait tout aussi prématur...