... Le premier tome de Locke & Key publié par les éditions Milady est un bel exemple de la théorie de la gestalt dont l'un des principes, peut-être le plus important postule que le tout est différent de la somme des parties.
Ainsi les différents éléments qui composent cette histoire, si ils sont banals, j'oserais même dire d'un ennui profond tellement ils ont été utilisés ; ont agencés de manière telle qu'ils produisent un tout très réussi.
Joe Hill, par ailleurs écrivain évite l'écueil qui trop souvent guette le romancier, en dire trop, d'user et d'abuser des récitatifs (bon je concède que la propension de tartiner des lignes et des lignes n'est pas le seul apanage des écrivain) ; d'autant que Locke & Key Bienvenue à Lovecraft fait la part belle à l'introspection des personnages, ce qui est tout à fait compréhensible compte tenu de ce qu'il leur est arrivé.
Ce n'est pas un roman mise en image qui nous ait proposé ici, mais bel et bien une bande dessinée ; un artefact où le dessin est au service du texte, et vice versa.
Gabriel Rodriguez au dessin et Jay Fotos à la couleur sont vraiment très inspirés : les sentiments des personnages sont magnifiquement retransmis, ainsi que les différentes ambiances, et les transitions entres les différentes scènes, bref une totale réussite.
Pour tenter de vous donner une idée plus précise du résultat, je vais m'inspirer et paraphraser Arthur Koestler (qui parlait d'un tout autre sujet) :
Or donc, le "tout" est un rassemblement de "pièces élémentaires" que je ne détaillerai pas afin de garder l'élément de surprise (mais disons des "pièces élémentaires comme le traitement de l'enfance, une idée de la famille, la violence etc...) ; ces "pièces élémentaires" ont chacune les propriétés indépendantes d'un tout, mais aussi les propriétés dépendantes d'une partie. Ainsi chaque "pièces élémentaires" doit-elle sauvegarder et affirmer sont autonomie tout en restant subordonnées aux exigences de l'ensemble, ici la bande dessinée en tant que dispositif, afin de réaliser des formes de complexité croissante, autrement dit une histoire.
Ce qui précède est la vision "microscopique" de l'analyse, elle existe aussi pour les "pièces élémentaires" que sont le travail du scénariste, celui du dessinateur et le bien sûr celui du coloriste ; où autonomie et partie d'un tout doivent s'équilibrer.
Voilà, bonne lecture si le cœur vous en dit.
Gabriel Rodriguez au dessin et Jay Fotos à la couleur sont vraiment très inspirés : les sentiments des personnages sont magnifiquement retransmis, ainsi que les différentes ambiances, et les transitions entres les différentes scènes, bref une totale réussite.
Pour tenter de vous donner une idée plus précise du résultat, je vais m'inspirer et paraphraser Arthur Koestler (qui parlait d'un tout autre sujet) :
Or donc, le "tout" est un rassemblement de "pièces élémentaires" que je ne détaillerai pas afin de garder l'élément de surprise (mais disons des "pièces élémentaires comme le traitement de l'enfance, une idée de la famille, la violence etc...) ; ces "pièces élémentaires" ont chacune les propriétés indépendantes d'un tout, mais aussi les propriétés dépendantes d'une partie. Ainsi chaque "pièces élémentaires" doit-elle sauvegarder et affirmer sont autonomie tout en restant subordonnées aux exigences de l'ensemble, ici la bande dessinée en tant que dispositif, afin de réaliser des formes de complexité croissante, autrement dit une histoire.
Ce qui précède est la vision "microscopique" de l'analyse, elle existe aussi pour les "pièces élémentaires" que sont le travail du scénariste, celui du dessinateur et le bien sûr celui du coloriste ; où autonomie et partie d'un tout doivent s'équilibrer.
Voilà, bonne lecture si le cœur vous en dit.
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