Accéder au contenu principal

La Princesse des glaces (C. Läckberg/O. Boquet/L. Bischoff)

... L'adaptation en bande dessinée du roman de Camilla Läckberg : La Princesse des glaces par Léonie Bischoff (dessin) & Olivier Bocquet (scénario) est un fort bel album.
L'un de ceux qui produisent un intérêt certain et immédiat au travers de sa forme.
Les deux auteurs ont choisi un introduction sinon original du moins l'une de celles qui qui retient l'attention.
C'est en tout cas ce qui s'est produit dans mon cas :
À partir de là il n'était plus question de lâcher l'histoire jusqu'à sa conclusion, d'autant que les qualités de cette dernière (que l'on retrouve dans le roman homonyme certainement) en font un véritable page-turner (autrement dit un livre scotchant).
Les deux auteurs se sont très impliqués dans cette adaptation, non seulement ils ont lu le livr.
Ne riez pas, j'ai entendu il y a quelques temps Sean Penn expliquer lors d'une interview qu'il avait écrit le scénario de Gunman sans avoir lu le livre de Jean-Patrick Manchette dont ce film est pourtant une adaptation bref, ils ont lu le livre disais-je mais en plus il se sont rendus en Suède dans le village où se déroule l'histoire.
Toutefois l'idée n'était pas de proposer une illustration rigoureuse du roman mais bien au travers de leur sensibilité, d'écrire et de dessiner une variation de La Princesse de glace. C'est du moins comme cela que je l'ai compris au travers de ce que j'ai pu lire dans les entretiens qu'ils ont accordés.
Ainsi certains éléments, qui sont de belles trouvailles en plus, et la presque totalité des dialogues sont le fruit du travail d'Olivier Bocquet & de Léonie Bischoff.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire certaines pages, comme celle ci-dessus, La Princesse des glaces n'est pas un livre pour de jeunes lecteurs, la noirceur de l'intrigue et certaines scènes en font une bande dessinée Noir, comme on peut le dire d'un film ou d'un roman.
Je crois savoir que les deux auteurs vont prolonger leur travail en adaptant deux autres romans de Camilla Läckberg, compte tenu du plaisir que j'ai eu en lisant cet album il va sans dire que je serais de l'aventure pour les deux suivants.
À Fjällbacka, il n'y a pas de rideaux aux fenêtres. Ce n'est pas qu'il n'y a rien à cacher : c'est que tout le monde regarde ailleurs. Ce qui permet à certains secrets de rester enterrés pendant des décennies. Mais quand ils refont surface, personne n'en sort indemne. Personne.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations ...

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...