« La Chaine » est un roman à la maturation aussi rocambolesque que sa propre histoire [Pour en savoir +].
Comme tous les romans de ce type son but est de divertir les lecteurs, en le captivant de bout en bout. Ce que réussi fort bien d'ailleurs le livre d'Adrian McInty.
Basé sur l'association d'un concept criminel venu tout droit du Mexique, associé à l'exploitation des
« chaînes de lettres », dont il ne garde que l'architecture ; le bien nommé roman « La Chaine » propose un suspense plutôt original.
Et en phase avec son temps, puisque aujourd'hui plus la peine d’enquête en profondeur pour tout connaitre de ses victimes. Il suffit d'ouvrir Internet.
Un roman très satisfaisant, mais pas totalement exempt d'une ou deux petites
« faiblesses », quand bien même la complicité contractuelle implicite passée avec les lecteur n'est-elle pas rompue.
Adrian McInty a ainsi la main un peu lourde au moment de caractériser son héroïne.
La situation dans laquelle elle se trouve plongée pouvait faire l'économie d'un cancer dont la fin de rémission coïncidait pile-poile avec ce qui motivera l'intrigue du roman.
Le recrutement d'un ex-beau-frère, et ex-marine, dont il ne sait pas vraiment quoi faire n'apporte finalement pas grand chose.
Au contraire même, il rend l'épilogue de l'histoire encore un peu moins à la hauteur de ce que cet enrôlement laissait attendre.
Énumérer froidement ce qui cloche dans « La Chaine » pourrait donner l'impression d'un roman raté. Et pourtant McInty garde vaille que vaille le cap tant qu'on a le nez dans ses 400 pages.
Autrement dit malgré quelques déceptions (mineures), « La Chaîne » est un excellent roman.
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