C'est un peu grâce à Sam Mendes que ce roman a vu le jour.
Tony Parsons était à une époque en relation avec le réalisateur britannique, lequel voulait adapter l'un de ses romans. Cela ne s'est pas fait, mais lorsque Mendes, avec qui Parsons avait gardé le contact, était sur le projet d'un James Bond, le romancier s'est demandé comment il écrirait un James Bond à sa sauce.
Le résultat a donné Max Wolfe, un policier fraîchement débarqué à la brigade criminelle.
Une sorte de frère imaginaire de l'auteur composé de 50% de Tony Parsons lui-même et de 50 % d'une personnalité fictive. Comme pouvait l'être James Bond vis-à-vis de Ian Fleming.
D'abord il y a le contexte familial, plutôt original de Max Wolfe.
Ensuite Wolfe n'est pas un flic névrosé, dont la généralisation les rend quasiment plus inquiétants que les criminels qu'ils pourchassent.
Ensuite il fait face.
S'il n'est pas infaillible, il n'est pas un personnage geignard, l'un de ces héros réticents devenus bien trop populaires à mon goût.
Au risque de choquer, je dirais que Max Wolfe est un héros viril. Une quasi rareté de nos jours.
Ensuite l'intrigue est diablement bien conçue. Contre toute attente le thème de « Des Garçons bien élevés », bien que devenu un stéréotype de l'enquête policière, garde ici tout son attrait jusqu'au bout. Et multiplie les rebondissements.
Une bien jolie découverte, dont le plaisir est augmenté par deux autres romans qui m'attendent, toujours évidemment avec Max Wolfe, sa fille Scout et leur chien Stan.
(À suivre .....)
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