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Black Cat #11 & 12 [Jed MacKay / C.F. Villa / Brian Reber]

Je suis en plein dans le mandat2019-2022 que le scénariste Jed MacKay a rempli pour la série « Black Cat » et c'est un vrai banger !
L'épisode n°12, où j'en suis pour l'instant arrivé, synthétise, à mon avis, la démarche professionnelle du Canadien.
            Au début de ladite série, la célèbre cambrioleuse Black Cat, est recontactée par son ancien mentor, Black Fox, qui la met sur un coup qu'elle ne peut pas refuser.
À partir de là, pratiquement chaque épisode s'attache à mettre en scène la récupération d'un artefact - indispensable à la réalisation dudit coup, toujours dans des endroits improbables : le QG des FF, le Sanctum Sanctorum du Dr. Strange, où comme ici, dans les numéros 11 & 12 donc ; au cœur même des entreprises Stark™. 
            Je disais donc, que ces 2 épisodes sont, d'une certaine façon, une histoire témoin, résumant le talent que Jed MacKay met en œuvre dans cette série.
            Premier point important, chaque personnage a son importance dans l'intrigue. Felicia Hardy, l'identité « civile » de Black Cat est à la tête d'une petite bande, et MacKay donne un coup de projecteur à chacun des équipiers de la cambrioleuse. Tous ont leur mot à dire, et leur 1/4 de célébrité respectif.
            L'humour y est omniprésent, par exemple, Felicia Hardy se déguise en journaliste, rousse ; car Tony Stark a un penchant marqué pour les rouquines, alors que Black Cat ne peut pas les sentir (sic)
            MacKay donne un maximum d'informations via l'action de ses personnages. Ici, notamment, Black Cat avait besoin d'une diversion. Celui qui s'en est chargé (à son corps défendant) s'est fait capturer par Iron Man. Eh bien au moment de s'enfuir, l'héroïne n'oublie pas de le de délivrer de la cellule où il croupissait. Ça rend les histoires beaucoup plus vivantes, et ça cerne les caractères. Sans Blabla.
            La manière dont Black Cat s'oppose à Iron Man participe d'une très bonne idée qui démontre le soin méticuleux dont fait preuve le scénariste, et lorsqu'elle blouse Tête de fer, c'est aussi du grand art. 
            L'écriture de Jed MacKay renoue aussi avec l'utilisation de sous-intrigues, qu'il n'oublie jamais de faire avancer, entretenant une tension continue dans chacun des épisodes. Pourtant jamais avares de péripéties.
            Bref, je découvre le travail de Jed MacKay (je lis en parallèle ce qu'il fait  - de tout aussi bluffant - sur Moon Knight) et j'en suis plus que satisfait. Il a aussi écrit, dans la série de la Chatte noire,  un magnifique épisode où Felicia Hardy honore un rencart avec Batroc ; et je n'ai jamais lu une histoire où ce personnage, de seconde zone il faut bien le dire,  a un aussi beau rôle que dans celui-là. Vraiment un magnifique épisode !
            MacKay a aussi la chance d'avoir une belle brochette d'artistes à ses côtés, lesquelles donnent à Black Cat tout le sex-appeal qu'elle mérite, et toute l'espièglerie nécessaire à son personnage. Les séquences d'action, nombreuses ne sont pas en reste non plus.
Et, chose devenue plus rare, « Black Cat » est une série de divertissement, qui n'oublie pas de nous divertir ; sans arrières-pensées.   
            Je ne pensais pas lire une BD de si bonne qualité venant de la Marvel™ actuelle. 
Une très belle surprise.
 
(À suivre ......

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