L'avenir n'est plus ce qu'il était.
Yogi Berra
.. Zéro heure zéro minute, 1er janvier 2000 , bonne année et bon millénaire ami du Temps X nous dit sans ambages Igor Bogdanoff en préambule à l'émission consacrée justement à "l'an 2000", émission diffusée le 23 juin 1979 (et probablement enregistrée bien avant) et que je regarde le 17 avril 2010, hier.
Ô temps ! Suspend ton vol ....
L'an 2000 marque, pour ce visiteur du passé qui tente de se projeter dans l'avenir (qui est aussi mon passé), la limite extrême du prévisible, une frontière au-delà de laquelle ceux qui tentent de prévoir l'avenir, les prévisionnistes, les futurologues ne voient plus rien, rien sinon un mur opaque, le grand mur noir de l'avenir. Et pourtant au-delà de ce mur noir il y a le nouveau monde, un monde qui peut prendre deux aspects possibles : le premier enveloppé par la nuit et les brouillards c'est hélas, l'apocalypse. Mais en revanche, le second, auquel nous croyons bien davantage, c'est "le monde de demain".
Un monde qui marque peut-être un nouvel Âge d'or ou, le premier Âge d'or de l'humanité.
Si l'an 2000 marque la limite extrême du prévisible cela ne va pas empêcher Igor ,en compagnie de son frère Grichka et de Bernard Case spécialiste de prospective au commissariat au Plan de tenter l'aventure.
J'ai sourit lorsqu'il déclare " c'est l'an 2000 et l'homme a installé des bases permanentes sur Mars et Jupiter, créé des I.A avec lesquelles il dialogue, contrôle les climats et sa propre hérédité et enfin bien sûr, a vaincu la crise de l'énergie puisque désormais il la tire du soleil et de la fusion de l'atome."
Cependant Igor n'est pas dupe et il sait que pour parvenir à cet état de félicité l'homme devra surmonter "ce qu'un sociologue a désigné sous le terme de choc du futur, cet impact grandissant que le changement imprime aux sociétés humaines."
Pour Igor Bogdanoff la science-fiction peut nous aider à surmonter ce choc, "la science-fiction qui divertit et nous avertit ..."
Passons sur les installation sur la Lune, les habitations sous-marines et sur les satellites artificiels autours de la Terre, où il est loisible de vivre et intéressons-nous aux propos de Bernard Case.
Ô temps ! Suspend ton vol ....
L'an 2000 marque, pour ce visiteur du passé qui tente de se projeter dans l'avenir (qui est aussi mon passé), la limite extrême du prévisible, une frontière au-delà de laquelle ceux qui tentent de prévoir l'avenir, les prévisionnistes, les futurologues ne voient plus rien, rien sinon un mur opaque, le grand mur noir de l'avenir. Et pourtant au-delà de ce mur noir il y a le nouveau monde, un monde qui peut prendre deux aspects possibles : le premier enveloppé par la nuit et les brouillards c'est hélas, l'apocalypse. Mais en revanche, le second, auquel nous croyons bien davantage, c'est "le monde de demain".
Un monde qui marque peut-être un nouvel Âge d'or ou, le premier Âge d'or de l'humanité.
Si l'an 2000 marque la limite extrême du prévisible cela ne va pas empêcher Igor ,en compagnie de son frère Grichka et de Bernard Case spécialiste de prospective au commissariat au Plan de tenter l'aventure.
J'ai sourit lorsqu'il déclare " c'est l'an 2000 et l'homme a installé des bases permanentes sur Mars et Jupiter, créé des I.A avec lesquelles il dialogue, contrôle les climats et sa propre hérédité et enfin bien sûr, a vaincu la crise de l'énergie puisque désormais il la tire du soleil et de la fusion de l'atome."
Cependant Igor n'est pas dupe et il sait que pour parvenir à cet état de félicité l'homme devra surmonter "ce qu'un sociologue a désigné sous le terme de choc du futur, cet impact grandissant que le changement imprime aux sociétés humaines."
Pour Igor Bogdanoff la science-fiction peut nous aider à surmonter ce choc, "la science-fiction qui divertit et nous avertit ..."
Passons sur les installation sur la Lune, les habitations sous-marines et sur les satellites artificiels autours de la Terre, où il est loisible de vivre et intéressons-nous aux propos de Bernard Case.
.. Ce dernier propose trois outils pour tenter d'envisager l'avenir :
Le premier consiste à prolonger les courbes que l'on observe et qui exprime géométriquement des tendances en train de se développer et de se demander, si les courbes continuent encore longtemps, où nous emmènent-elles.
La deuxième méthode est celle que l'on appelle l'interrogation des faits porteurs d'avenir (belle formule je trouve). On regarde des phénomènes qui sont encore mineurs, comme les 500 personnes qui en 1900 avaient une automobile et on se demande "Qu'est-ce que cela va donner ?".
Et la troisième méthode, qui est celle qui consiste à prendre ses désirs pour des réalités, et à s'interroger sur ce que sera le monde de demain. (Ma préférée)
S'ensuit quelques considérations sur l'explosion démographique, les réserves d'énergie fossile, la frugalité de la société de demain et les rapports humains plus chaleureux qui sont loin de s'être réalisées.
Cependant, s'il est facile de sourire de ces prédictions aujourd'hui, j'ai trouvé l'émission d'une part très intéressante et extrêmement bien équilibrée.
Ainsi nous avons droit à un "courrier des téléspectateurs" où les générations de demain sont mises à l'honneur :
Quatre dessins d'une classe de CM2 de l'école St François de Gien ; L'attaque de la Terre par des Martiens d'Isabelle T. 12 ans :
Encore une attaque de la Terre par Antonio S, 12 ans également :
Toujours par le même Antonio un extraterrestre :
Et enfin, un autre extraterrestre et plus précisément un Jupiterien par Frank R, 11 ans :
Et pour finir Igor répond à une question des téléspectateurs : Quelle est la différence entre l'imagination et la science-fiction ?
Réponse:
Bref, merci Igor et permet-moi de te dire que Temps X a très bien vieilli, et pour ceux qui veulent découvrir l'émission dans son intégralité c'est possible et c'est ici
PS : Si quelqu'un peut me dire ce que dit Igor Bogdanoff en guise d'au revoir qu'il n'hésite pas à se manifester, merci.
PS : Si quelqu'un peut me dire ce que dit Igor Bogdanoff en guise d'au revoir qu'il n'hésite pas à se manifester, merci.
Il est regrettable que des génies aussi génialement géniaux, qui devaient à la force du calcul percer, dans les années suivantes, les brumes de l'instant Zéro, n'aient pas réussi à cette époque lointaine à assimiler le concept que le nouveau millénaire commencerait au 1er janvier de l'an 2001, et non pas en 2000.
RépondreSupprimerMais peut-être, bienveillants titans du neurone qu'ils étaient déjà, avaient-ils décidé d'épargner les cerveaux fragiles de leurs téléspectateurs en allant dans le sens des erreurs du vulgum pecus, pour le préserver du choc effroyable de la vérité.
Ouais, on va dire ça.
Oui, je penche pour la seconde hypothèse. [o_-]
RépondreSupprimerJustement, je trouvais qu'Artie avait été remarquablement intelligent en n'amenant pas sur le débat ce point de détail. Quand on parle de prospective et d'extrapolation de courbes pour imaginer le futur, je pense qu'on peut faire fi de ces querelles de calendrier.
RépondreSupprimerAlors pour ce qui est de "atram", le mot que dit Igorschka à la fin, l'un des jumeaux explique dans l'émission "Les Enfants de Temps X" (diffusée sur SciFi le 18/12/2009) que c'est issu du même langage que "Klaatu Barada Nikto". En d'autres termes, soit ils ne s'en souviennent plus, soit ils ont inventé ça sur le coup pour faire grandiose et insolite.
RépondreSupprimerMerci Jay.
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