Accéder au contenu principal

La tasse de thé

... Aujourd'hui, chers amis étudions l'expression "Ce n'est pas ma tasse de thé" grâce à l'entremise et au savoir de maître Henry Plée.



.. Un maître de sagesse réputé, un Ô sensei célèbre dans le monde des arts martiaux, reçoit un jour la visite de deux "maîtres" de karaté, des sensei, venant lui rendre visite pour apprendre les raisons qui font qu'il est si réputé et si efficace en tout. Les deux "maîtres" de karaté posent des questions intéressantes. Mais à chaque réponse du maître réputé, ils transforment les conseils en les adaptant et en les comparant à leur style, ce qui fait qu'ils passent à côté de l'enseignement profond commun à tous les budo et bujutsu. Devant ces esprits bornés, la température étant un peu fraîche en cette saison, le maître de sagesse leur propose de prendre une boisson chaude. Et il demande à sa servante d'apporter du thé, du café et du chocolat. N'ayant jamais goûté au café, ni au chocolat, de leur vie, les deux "sensei" prennent prudemment une tasse de thé, tandis que le maître remplit sa tasse de café. Arrivés à la moitié de leur tasse, voyant le maître se délecter de son café, un des "sensei" dit "Ô-sensei, pourrais-je goûter ce café, que vous paraissez tellement apprécier ?". Et il tend sa tasse à moitié pleine de thé. Le maître verse du café dedans. Le premier "maître" le goûte et fait la grimace : "Je n'aime pas trop cette boisson bizarre, beurk .." Le second "maître" ne se risque donc pas à demander du café, et demande à goûter le chocolat. Il tend sa tasse à moitié pleine de thé : " Ô-sensei, pourrais-je goûter ce chocolat de couleur si agréable ?". Le maître verse du chocolat dans la tasse du second, qui goûte la mixture chocolat-thé, fait la même grimace, et repose sa tasse sur la table avec dégoût. "Ô-sensei, demandent les deux "maîtres", comment se fait-il que certains aiment le café et le chocolat, de goût si mauvais, alors que le thé est incomparablement plus délicieux ?".
"Probablement parce qu'ils vident leur tasse, et apprennent à apprécier ce qu'ils ne connaissent pas encore ... ", répond le Ô-sensei.

Henry Plée 10ième dan de Karaté - Extrait d'une de ses Chroniques Martiales

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich