... Inception tient à la fois de l'art culinaire et du bricolage. De ce dernier il a ce caractère postmoderne qui allie l'emprunt, la permutation, l'inversion et la restructuration {citons pêle-mêle : Philip K. Dick, Jorge Luis Borges, Windsor Mc Cay ..., le film de casse, ou encore l'espionnage à la Mission : Impossible, sans oublier la mémétique} ; de l'art gastronomique il propose l'homogénéité macroscopique de la mayonnaise, sauce qui transcende son mélange pourtant hétérogène.
Cette rencontre improbable entre La pensée sauvage et une sauce froide sous la houlette de Christopher Nolan est architecturée sous le signe du baroque, dont on sait que la caractéristique est sans nul doute le pli qui va à l'infini (Gilles Deleuze), et dont l'exemple emblématique dans le cas présent est certainement le titre lui-même dont on peut déplier sinon à l'infini du moins de multiples fois les significations possibles et/ou probables.
Inception est l'un des meilleurs films qu'il m'a été donné de voir cette année et dont je sais déjà que je le reverrai ....
Pour ma part, je crois que c'est probablement l'un des meilleurs films qu'il m'a été donné de voir. Tout court.
RépondreSupprimerJ'ai le script à la maison et j'ai prévu de l'étudier en profondeur avant de me plonger dans le DVD quand j'aurai mis la main dessus.