Publié après la maintenant très célèbre « trilogie Takeshi Kovacs », et juste avant le premier roman de son cycle de Fantasy, Black Man verra bientôt son univers de fiction s'enrichir, en France, d'une second opus intitulé Thin Air.
Commercialisé aux U.S.A sous le titre de Thirteen, Black Man s'intéresse justement à Carl Marsalis, un humain génétiquement modifié, ressortissant à la Variante 13™.
Plus péjorativement appelés les « trifouillés ».
Si Richard Morgan reprend ici l'idée d'une sorte de super-soldat à la Kovacs, son nouveau personnage, Carl Marsalis, au patronyme transparent, et qui prendrait volontiers les traits d'Idris Elba selon l'auteur lui-même, en est un modèle plus « biopunk ». Catégorie qui caractérise l'un des nombreux sous-genres de la science-fiction et qui pour le coup, donne la priorité à la génétique, aux biotechnologies et aux drogues. Sous des extrapolations qui anticipent nos travers et les dérives possibles de ces différents secteurs de la recherche et du commerce.
Si Marsalis se démarque franchement de Takeshi Kovacs malgré une ressemblance superficielle, c'est surtout le monde auquel il appartient qui donne à ce roman toute son originalité.
Et la manière dont cet environnement agit sur les différents personnages.
Ainsi le sort de la Variante 13™, devenue encombrante est-elle au mieux parquée dans des « réserves » ou envoyée sur Mars.
Tout cet arrière-plan social, sociétal, géopolitique, cultuel, a occupé chez moi, le meilleur de ma lecture. Entretenue dans sa fuite en avant par un type de personnage que j'aime beaucoup par ailleurs, et une fabrication d’impatience irrésistible.
Il n'y a quasiment pas de temps mort dans Black Man, car lorsque l'action cède à l'explication, celle-ci captive tout autant.
Production bulldozer à forte valeur ajoutée, Black Man tire son épingle d'une industrie du divertissement en toujours plus forte expansion grâce à une civilisation extrêmement fouillée et détaillée. Qui, par un juste retour des choses, donne à ses personnages et à son intrigue toute la vraisemblance nécessaire ; même aux yeux des plus sourcilleux lecteurs.
À lire, toutes affaires cessantes !
Commercialisé aux U.S.A sous le titre de Thirteen, Black Man s'intéresse justement à Carl Marsalis, un humain génétiquement modifié, ressortissant à la Variante 13™.
Plus péjorativement appelés les « trifouillés ».
Si Richard Morgan reprend ici l'idée d'une sorte de super-soldat à la Kovacs, son nouveau personnage, Carl Marsalis, au patronyme transparent, et qui prendrait volontiers les traits d'Idris Elba selon l'auteur lui-même, en est un modèle plus « biopunk ». Catégorie qui caractérise l'un des nombreux sous-genres de la science-fiction et qui pour le coup, donne la priorité à la génétique, aux biotechnologies et aux drogues. Sous des extrapolations qui anticipent nos travers et les dérives possibles de ces différents secteurs de la recherche et du commerce.
Si Marsalis se démarque franchement de Takeshi Kovacs malgré une ressemblance superficielle, c'est surtout le monde auquel il appartient qui donne à ce roman toute son originalité.
Et la manière dont cet environnement agit sur les différents personnages.
Ainsi le sort de la Variante 13™, devenue encombrante est-elle au mieux parquée dans des « réserves » ou envoyée sur Mars.
Tout cet arrière-plan social, sociétal, géopolitique, cultuel, a occupé chez moi, le meilleur de ma lecture. Entretenue dans sa fuite en avant par un type de personnage que j'aime beaucoup par ailleurs, et une fabrication d’impatience irrésistible.
Il n'y a quasiment pas de temps mort dans Black Man, car lorsque l'action cède à l'explication, celle-ci captive tout autant.
Production bulldozer à forte valeur ajoutée, Black Man tire son épingle d'une industrie du divertissement en toujours plus forte expansion grâce à une civilisation extrêmement fouillée et détaillée. Qui, par un juste retour des choses, donne à ses personnages et à son intrigue toute la vraisemblance nécessaire ; même aux yeux des plus sourcilleux lecteurs.
À lire, toutes affaires cessantes !
Je ne suis pas sur de le tenter. Je vais attendre ton retour sur Thin Air pour me prononcer !
RépondreSupprimerÇa marche, je te tiens au jus !
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