Accéder au contenu principal

ZeroS [Peter Watts / Gilles Goullet / Nicolas Fructus]

Si d'aventure vous ne connaissez pas l'expression « in medias res », ZeroS de Peter Watts en est un très bon exemple.
Il s'agit d'une novelette, traduite par Gilles Goullet, et qui a été récompensée par le Prix des Lecteur de Bifrost© 2019 (disponible en téléchargement gratuit, ou à lire en ligne, jusqu'au 29 février 2020). 
Dès la couverture de Nicolas Fructus, on sait que l'on ne va pas s'ennuyer. Et ça se vérifiera de bout en bout !

            Or donc, ça commence donc « au milieu de quelque chose », puis ça enchaîne sur la Variation dite Romero™ très pêchue et très Sf, de l'excellente, mais trop courte, série télévisée  Mon Meilleur ennemi (avec Christian Slater), mais surtout Peter Watts y injecte un paquets d'idées assez hallucinant, compte tenu de la brièveté de l'histoire.
Ça ne s'arrête jamais. Dans tous les sens du terme.
Et Peter Watts se permet même une jolie figure de style, l'épanadiplose. 

ZeroS est le type de récit court que j'aime par-dessus tout. 
Ça va vite, les idées ont un débit de mitraillette, mais l'auteur ne perd jamais son lecteur.

Et, ce qui ne gâte rien, je crois que ZeroS est un excellent point d'entrée dans la Sf de Peter Watts, d'autant que ce court récit s'inscrit dans l'univers commun de deux de ses romans : Vision aveugle & Échopraxis
Je termine en remerciant toute l'équipe de Le Bélial', d'une part (et surtout) pour l'ensemble de son travail éditorial, mais aussi pour mettre, gratuitement, et très régulièrement, de la Sf à disposition.

J'ajoute cette novelette à mes lectures dans le cadre du défi lancé par Yogo

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich