Accéder au contenu principal

Diagramme du vide [Stephen Baxter / Pierre-Paul Durastanti]

L'excellent moment que j'ai passé en compagnie du roman de Derek Künsken [Pour en savoir +] continue de faire son chemin. Notamment cette allusion de l'auteur dans un entretien ; où il déclare qu'une partie de son inspiration pour Le Magicien quantique,  lui est venue à la lecture d'une nouvelle de Stephen Baxter.
Où il aurait été question d'un « homme quantique ».

             Je me suis donc replonger dans la soixante-dixième mouture de la revue Bifrost, consacrée à l'auteur britannique, en quête d'indices. 

Et comme la lettre volée éponyme d'Edgar Allan Poe, la nouvelle en question se trouve bel et bien au sommaire dudit numéro de la revue éditée par Le Bélial'. Bien en évidence et traduite par Pierre-Paul Durastanti. 

Diagramme du vide, puisque tel est son titre, appartient au cycle des Xeelees, et ne fait absolument pas son âge. Publiée pour la première fois il y a 30 ans elle procure encore un sacré vertige cognitif. 
Qui ne m'a toutefois pas empêché de voir les liens évidents qu'elle entretient avec le magicien quantique du roman de Künsken. 

Plaisir supplémentaire, Diagramme du vide donnera aux lecteurs de la novella de Ian McDonald toujours publiée par Le Bélial' dans sa collection Une Heure-Lumière™ [Pour en savoir +], une explication scientifique à ce qui s'y déroule. 

            Un bilan pour le moins très positif pour cette sensationnelle nouvelle, et je pèse mes mots, de Stephen Baxter.
Et un numéro de Bifrost hautement recommandé, si vous voulez mon avis. 

Cette nouvelle, qui chamboule toutes mes prévisions, aura donc, en plus, l'heur de participer au challenge de l'ami Yogo.

Commentaires

  1. Il me semble que le recueil de nouvelles de Baxter est plus ou moins dans les tuyaux du Bélial depuis quelques années... on l'espère tous !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Big Wednesday (John Milius)

Une anecdote circule au sujet du film de J ohn M ilius, alors qu'ils s’apprêtaient à sortir leur film respectif ( La Guerre des Etoiles , Rencontre du Troisième Type et Big Wednesday ) G eorge L ucas, S teven S pielberg et J ohn M ilius  auraient fait un pacte : les bénéfices de leur film seront mis en commun et partagés en trois. Un sacré coup de chance pour M ilius dont le film fit un flop contrairement aux deux autres. Un vrai surfeur ne doit pas se laisser prendre au piège de la célébrité  Un vrai surfeur ne doit pas se sentir couper des siens. Il ne doit pas courir derrière les dollars, ni gagner toutes les compétitions. [..] M idget F arrelly champion du monde de surf 1964  ... Big Wednesday est l'histoire de trois jeunes californiens dont la vie est rythmée par le surf ; on les découvre en pleine adolescence au cours de l'été 1962, et nous les suivrons jusqu'à un certain mercredi de l'été 1974.   L'origine du surf se perd dans la nuit des