Accéder au contenu principal

Une Étude en vert / A Study in emerald

••• Une étude en vert c'est la tentative de Neil Gaiman d'écrire une nouvelle s'inspirant de l'univers Wold Newton (créé au départ par Philip José Farmer).
Commandée pour l'anthologie de Michael Reaves (en collaboration avec John Pelan) : Shadows over Baker Street, cette nouvelle devait être « un récit où Sherlock Holmes rencontre l'univers de H. P. Lovecraft ». Toutefois Neil Gaiman tout en acceptant cette contrainte, savait qu'il y avait une aporie : comment réunir deux univers si diamétralement opposés ?
D'un côté celui de Holmes absolument rationnel, voué aux solutions ; de l'autre celui de Lovecraft si totalement irrationnel, mystérieux et si dangereux pour la santé mental des protagonistes ...... et des lecteurs.
Illustration Yuko Shimizu
« I saw but did not observe »

       Dire que Neil Gaiman s'en tire haut main est un euphémisme ; non seulement cette nouvelle est une belle réussite, mais en plus elle a un effet Kisscool©.
Je me suis surpris ce matin à repenser à ma lecture de la veille et à me rendre compte que tel ou tel passage m'avait échappé, pas le passage en tant que tel bien sûr, mais sa ... disons signification.
Car vous l'avez compris cette nouvelle est un petit bijou de finesse et d'intelligence.
Toutefois une connaissance de ces deux auteurs est un préalable nécessaire & indispensable, me semble-t-il.
On la trouve traduite en français par Michel Pagel dans le recueil Des Choses fragiles. Je propose en illustration l'une des couvertures des éditions anglo-saxonnes, celle dessinée par Yuko Shimizu (que j'aime beaucoup) qui est également le cover artist de la série The Unwritten (que j'aime beaucoup également,voir ici).

Vous pouvez lire cette nouvelle si le cœur vous en dit, dans sa langue d'origine en cliquant ici, elle y est présentée sous la forme d'un feuilleton paru dans un journal, et c'est très réussi.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich