••• Court récit, Gwendy et la boîte à bouton est ce qu'on appelle communément une novella. Stephen King a collaboré cette fois-ci avec Richard Chizmar, auteur multi-récompensé aux États-Unis, mais inconnu chez nous. Ou presque, l'une des anthologies qu'il a dirigée (Au seuil des ténèbres) a été traduite chez J'ai Lu dans la collection Millénaire.
Bien que différente, cette novella m'en a rappelé une autre intitulée Colorado Kid (commercialisée dans l'Hexagone en 2006), du même Stephen King.
Dans les deux cas, prenant prétexte d'un mystère, vous connaissez la différence entre un mystère et une énigme n'est-ce pas ?!, or donc sorte de « McGuffin », ici un tantinet plus fantastique que dans la novella de 2006, ladite boîte à boutons est surtout le prétexte à brosser le portrait d'une jeune femme. Et en creux peindre, de manière assez superficielle toutefois, la société dans laquelle elle vit.
C'est ce coup-ci, fort joliment écrit par King & Chizmar, mais surtout tout aussi joliment traduit par Michel Pagel.
Gwendy et la boîte à boutons est un petit tour de force à son échelle, dans la mesure où intéresser des lecteurs avec si peu de matière diégétique, tient presque du surnaturel.
Incidemment, la couverture originale (de la première édition) de Ben Baldwin (voir supra), et celle du Livre de Poche© (voir ci-contre) racontent chacune, une partie de l'histoire.
Histoire d'ambiance mais surtout character-driven, les deux auteurs réussissent avec un minimum d'effets de manche à instiller l'empathie nécessaire pour qu'on s'inquiète sincèrement pour Gwendy Peterson.
Charmant !
Et c'est une nouvelle participation au Challenge 4F3S !
Bien que différente, cette novella m'en a rappelé une autre intitulée Colorado Kid (commercialisée dans l'Hexagone en 2006), du même Stephen King.
Dans les deux cas, prenant prétexte d'un mystère, vous connaissez la différence entre un mystère et une énigme n'est-ce pas ?!, or donc sorte de « McGuffin », ici un tantinet plus fantastique que dans la novella de 2006, ladite boîte à boutons est surtout le prétexte à brosser le portrait d'une jeune femme. Et en creux peindre, de manière assez superficielle toutefois, la société dans laquelle elle vit.
C'est ce coup-ci, fort joliment écrit par King & Chizmar, mais surtout tout aussi joliment traduit par Michel Pagel.
Gwendy et la boîte à boutons est un petit tour de force à son échelle, dans la mesure où intéresser des lecteurs avec si peu de matière diégétique, tient presque du surnaturel.
Incidemment, la couverture originale (de la première édition) de Ben Baldwin (voir supra), et celle du Livre de Poche© (voir ci-contre) racontent chacune, une partie de l'histoire.
Histoire d'ambiance mais surtout character-driven, les deux auteurs réussissent avec un minimum d'effets de manche à instiller l'empathie nécessaire pour qu'on s'inquiète sincèrement pour Gwendy Peterson.
Charmant !
Et c'est une nouvelle participation au Challenge 4F3S !
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