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Super Ladies


La déception, c'est la colère des mauviettes

.. Avec le numéro 34 de sa série Supergirl prend un nouveau départ grâce au scénariste Sterling Gates, c'est du moins ce que j'avais entendu dire et d'aucuns louaient cette nouvelle orientation donnée aux aventures de la jeunes Kryptonienne.

J'ai dans un premier temps tenté l'aventure au petit bonheur, la chance avec le numéro 49 ; et c'est peu dire que j'ai été emballé.
Ainsi donc, de fil en aiguille, je viens de lire le recueil intitulé Who is Superwoman ? qui compile le numéro 34 et les numéros 37 au 42 de la série régulière.

.. Le numéro 34 nous raconte l'histoire d'une jeune femme Kara El alias Supergirl qui peine à trouver sa place, tiraillée entre deux mondes, en but à des problèmes liés à sa condition de super-héroïne, et qui de surcroit doit porter un lourd fardeau : Celui lié à la réputation de Superman, l'emblématique super-héros et incidemment son cousin.

Les numéros 37 au 42 forment une histoire qui s'intéresse comme son titre l'indique à Superwoman, et démontre tout le savoir-faire de Sterling Gates.

Gates réussit à équilibrer les problèmes liés à la jeunesse de Kara, ses rapports avec les autres dans un contexte disons "terre à terre" et l'aspect super-héroïque de ses aventures.
J'ai suivi avec autant d'intérêts par exemple la relation conflictuelles de Kara et de sa mère, et l'enquête qu'elle mène au sujet de Superwoman.

Gates développe une distribution solide de personnages qui entoure la jeune héroïne, parsème son histoire principale d'allusions à ce qui deviendra peut-être de futures intrigues, surprend le lecteur, bref un recueil extrêmement divertissant et intéressant.

Si Final Crisis Aftermath dance a été une petite déception, Supergirl réalise un sans faute et promet de prochaines aventures particulièrement excitantes.

D'autant que l'aspect artistique de l'entreprise est du niveau du scénario, épatant !

Pour terminer, il n'est pas besoin d'avoir lu ou suivi les aventures précédentes de la jolie Kryptonienne pour s'y retrouver, et j'en parle en connaissance de cause.

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