Accéder au contenu principal

The Expendables


... Ce qui élève les histoires au-dessus du niveau d'une simple bluette rétrospective est l'imaginative énergie et le talent déployé, [..] qui transcende la nostalgie et l'approche historique que toute histoire d'archéologie fort justement suscitera. [..], nous dit Alan Moore en parlant de la série de bande dessinée Planetary. Une préface qu'aurait dû lire Sylvester Stallone avant de tenter d'exhumer les baroudeurs des eighties.
Le problème récurrent des films d'équipe est la gestion des ego des uns et des autres, Tom Cruise a tranché le nœud gordien en devenant à lui seul l'IMF, Stallone quant à lui a le cul entre deux chaises étant donné que son film repose sur la présence des gros bras du siècle passé. Dilemme.


... Construit sur un scénario probablement écrit par un enfant, The Expendables est filmé par un caméraman apraxique ou bien est-ce le monteur, toujours est-il que toutes, je dis bien toutes les scènes d'action sont à jeter. Un comble pour un film d'action : Jet Li himself passe à la moulinette du montage, et c'est bien la peine d'avoir des types comme Randy Couture ou encore Steve Austin à l'écran.
Et je ne vous parle même pas de la poursuite en bagnole ... Ridicule !


 


Reste quelques rares dialogues tellement loufoques que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un problème de traduction ; et un Mickey Rourke en Yoda qui s'occupe de métaphysique tout en peignant non pas la girafe mais une guitare, étonnifiant. 

Les années 80 ont bien changé.

   
Récapitulons. Un film d'équipe qui n'en est pas un, un film d'action filmé au marteau-piqueur, un scénario cousu de fil blanc, bref Stallone tente vainement de ranimer un cadavre ayant atteint la date de péremption, et nous offre de bien piètres convulsions filmées avec un téléphone portable ... dommage mais the show must go on alors vas-y Laurent, rock !


Oh my god !

Commentaires

  1. Ah m'sieur Dada, pas même un petit mot tendre pour le double mètre de Dolph Lundgren ? moi j'ai eu la larme à l'oeil en le revoyant sur grand écran. Je crois que la dernière fois que je l'ai vu dans un cinéma c'était pour L'Homme de guerre, un moment historique. Historique parce que je crois bien que nous avons été 3 en tout et pour tout à le voir à sa sortie.
    Ah non, il eut l'année d'après un rôle dans Johnny Mnemonic (failli l'oublier, un comble). Mais depuis lors, il m'avait manqué au ciné le grand suédois.

    Et là je suis forcé de me poser la question. Suis-je si seul que cela ?

    RépondreSupprimer
  2. Tu as raison, la similitude de son nom avec le mot "connard", surtout quand c'est Stallone qui le dit est amusante (du moins dans la version que j'ai vue). [-_ô]

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich