Accéder au contenu principal

Captain Britain par Dave Thorpe

••• Captain Britain est un personnage créé par le scénariste Chris Claremont et le dessinateur Herb Trimpe pour la branche britannique de l'éditeur étasunien Marvel
Si dans un premier temps, Marvel UK publie uniquement du matériel américain (Hulk, Spider-Man, les Fantastic Four, etc...), en 1976 Captain Britain sera une création uniquement destinée au marché anglais, et qui dans l'esprit de ses créateurs devait être l'équivalent de Captain America. 



Claremont laisse ensuite d'autres scénaristes s'occuper du destin de Captain Britain, dont Garry Friedrich, Len Wein, ou encore Jim Lawrence assisté de Bob Budiansky.

Après avoir partagé le même magazine, Captain Britain fera équipe avec Spider-Man (novembre 1977) sous l'égide conjuguée de Chris Claremont et de John Byrne. Cette aventure introduira le super-héros britannique dans l'univers Marvel.
Et sera reprise dans la revue Marvel Team-Up, en janvier et février 1978, agrémentée d'une mise en couleur. Pour les lecteurs francophones cette aventure a été publiée dans les  Special Strange n°23 & 24). 
Juillet 1977
Novembre 1977
Le personnage prendra ensuite part aux aventures de The Black Knight par Steve Parkhouse et Steve Stroke dans la magnifique saga Otherworld (qui je crois bien ne fait pas partie de la continuité™ Marvel) publiée dans l'anthologie hebdomadaire Hulk Comic (à partir de mars 1979). On retrouve par ailleurs dans cette revue le scénariste Steve Moore, aux manettes de Nick Fury, associé au dessinateur Steve Dillon. Steve Moore s'y occupe également de Hulk avec le dessinateur Dave Gibbons.  
Steve Parkhouse y scénarise les aventures  Black Knight et de Night Raven (dont l'éditeur Zenda publiera un recueil des aventures en France en 1992). Ant-Man quant à lui est une reprise du matériel américain déjà publié aux U.S.A.
Couverture intérieure d'Hulk Comic n°2
Hulk Comic n°14  juin 1979
       En 1981 Marvel Superheroes n°377 accueille une nouvelle version de Captain Britain due à Paul Neary alors editor-in-chief de Marvel UK, et à deux jeunes auteurs (du moins dans le milieu de la bande dessinée pour le premier) : Dave Thorpe aux scénarios et Alan Davis aux dessins.

Je termine avec une petite anecdote concernant les noms de Marvelman/Miracleman et Alan Moore (Pour en savoir +)

Commentaires

  1. Ah, Captain Britain...
    Il me fascinait quand j'étais gamin celui-là, sur la simple base de...sa fiche dans "Marvel de A à Z" !
    Puis j'ai lu les Sp Strange 24 et 25, plus tard.
    Il est vraiment dommage que l'édition française ne se soit pas penché sur le "run" de Thorpe en préambule de celui de Moore, car si on attaque directement par ce dernier, on a quand même sacrément l'impression d'arriver in media res...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'autant que Thorpe pose les bases du run de Moore comme tu pourras le lire dans le second billet sur ce sujet [-_ô].

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour