Accéder au contenu principal

Fight Club 2 [FOLIO]

Couverture de David Mack
Sortie pour le moins étonnante ces jours-ci.

En effet la bande dessinée Fight Club 2 de Chuck Palahniuk & Cameron Stewart publiée dans l'Hexagone par les éditions SUPER 8 l'année dernière, vient de connaître une édition « poche » chez Folio. Traduction de Héloïse Esquié.
Je n'avais pas vu de BD publiées dans ce format depuis la tentative que J'ai Lu avait faite il y a déjà pas mal d'années. Et dont je ne garde pas un excellent souvenir. Là pour le coup c'est très réussi, et les planche de Cameron Stewart (colorisées par Dave Stewart) fonctionnent très bien. 

Il faut dire que l'ouvrage a été plutôt bien pensé en octroyant à chaque page un fond perdu suffisant pour que les planches ne soient pas emprisonnées, en partie, dans la reliure.  

Son format - 145 X 190 cm - et son prix : 8,80 € (25 euros pour la version grand format précédente), achèvent de faire de ce recueil un bel objet, et à un prix imbattable.

Une bien belle idée !

Commentaires

  1. Mon ami Dahmer de Derf Backderf a eu droit au même traitement il y a un peu plus de deux ans chez Le cercle points. Contractuellement, je me demande comment se goupille ce genre de réédition poche par un éditeur différent alors que çà et là publie toujours le titre à ma connaissance.

    Concernant Fight Club 2, j'hésitais à me lancer dans cette édition poche principalement pour l'attrait des dessins de Cameron Stewart. C'est intéressant? Et compréhensible sans avoir lu le roman ou le film qui en a été tiré?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah d'accord, je ne savais pas pour "Mon ami Dahmer". Je n'en sais pas plus non plus pour le passage de l'un (gd format) à l'autre (poche) non plus, d'ailleurs.

      Sinon pour quelqu'un qui n'aurait ni lu le roman, ni vu le film je ne suis pas très bien placé puisque j'ai lu et vu les deux (et j'ai même lu une nouvelle en V.O sur Tyler Durden). Mais je crois qu'on perd beaucoup si on ne connait pas Fight Club (livre ou film), ça reste lisible mais plusieurs situations risquent de rester plutôt obscures.

      Lire le roman ou voir le film (avant) ne te tente pas ?

      Cela dit, même en ayant vu le film ou lu le roman, je n'aurais pas, si je ne m'était pas penché - récemment - sur le travail de Chelsea Cain, compris à qui s'adressait une réponse au téléphone dans Fight Club 2. [-_ô]

      Supprimer
    2. ça confirme ce que je subodorais sur l'accessibilité de cette suite et l'avis de Laurent va dans le sens de ce que j'ai pu glaner, notamment sur l'incursion du romancier dans le domaine du comic book.

      Je comptais voir le film cet été lors de sa ressortie en salles en version restaurée mais après avoir vu Seven à la même période, j'avoue que ça a douché le peu de curiosité qu'il me restait. Je ne suis pas client de cette partie de la filmographie de David Fincher, c'est vraiment à partir de Panic room que sa filmographie m'a intéressée. Je dois être l'un des rares pékins à préférer Panic Room à Seven pour situer. Et l'aura autour de Fight Club ne m'a jamais motivé à combler cette lacune. J'y viendrai sans doute un jour, à moins que je ne comble cette lacune en commençant par le roman.

      Supprimer
    3. Oui, passer par le roman est une bonne idée, d'autant que Palahniuk a, je crois dit, que Fight Club 2 en était la suite. Sous-entendu que cette BD n'était pas celle du film.

      Supprimer
  2. C'est quand même une des pires bd que j'ai jamais lues de ma vie. Pahlaniuk ne sait pas écrire pour ce médium, c'est vraiment pourri (et la trad n'aide pas).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne sais pas, je viens de commencer quelques pages et je n'ai pas encore d'opinion. Pas plus sur la traduction que je me vois mal comparer à la version originale.

      Reste que je serais très intéressé de savoir ce qui cloche sur la manière d'écrire de Palahniuk, et sur la traduction d'Esquié.

      Surtout que si je ne me trompe pas ce sont deux domaines que tu connais très bien. L'avis d'un professionnel est toujours une source d’intérêt.

      Supprimer
  3. Ecoute, ce qui cloche, à mon sens, dans l'écriture de Pahlaniuk, c'est que la bd était à peu près incompréhensible, pour moi. On mélangeait les personnages, les ellipses étaient mal placées, je n'ai plus les détails en tête, mais disons qu'au quart du bouquin, je me suis rendu compte que je ne comprenais rien de rien. Et que je ne comprenais même pas certaines phrases de dialogue en français. Du coup problème de narration spécifique à la bd pour Pahlaniuk et de trad. Mais c'était aussi peut-être moi qui était trop con pour comprendre. C'est possible aussi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Okidoki, je verrai bien si ça me fait le même effet. Hasta aleykum l'aminche !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Wheelman [Frank Grillo / Jeremy Rush]

En partie produit, et surtout entièrement cornaqué par War Party™, la société de production de J oe C arnahan & de F rank G rillo, et magistralement interprété par ce dernier ; « Wheelman 2017 » repose sur la règle des 3 unités du théâtre dit classique :  • Unité temps : Une nuit.  • Unité d'action : Une attaque à main armée ne se déroule pas comme prévue.  • Unité de lieu : Une BMW E46  Autrement dit, 98% du film se déroule dans une voiture avec seulement F rank G rillo au volant et à l’écran. Son personnage n'interagit avec l'extérieur quasiment que via un téléphone portable.              Tourné à Boston en seulement 19 jours, pour un budget légèrement supérieur à 5 millions de dollars, « Wheelman » est, au moment des comptes, une péloche dégraissée et bien relevée.  D'entrée de jeu les premières minutes donnent le ton : « l'homme au volant » du titre a été embauché pour être chauffeur lors d'un braquage à main armée. Divorcé, sa fille adolescente, d