Premier tome d'une trilogie qui, a priori, ne sera pas traduite dans sa totalité en France, « Le baiser du rasoir » ressortit à une des nombreuses sous-catégories de la fantasy, celle dite de la « crapule fantasy ». Dont l'intitulé a au moins le mérite de la clarté.
Ce roman, écrit par Daniel Polansky, a deux atouts à mes yeux : son traducteur.
Patrick Marcel donne en effet à ce récit un champ lexical immersif et captivant. Et apporte un soin particulier aux dialogues, très réussis. Un résultat auquel je ne doute pas que l'auteur lui-même a contribué.
Et son personnage principal : Prévôt, de la race des anti-héros, autrement dit ces personnages de sac et de corde qui font malgré tout le bien, et dont on n'ignorera rien des turpitudes qui l’agitent.
Ce roman a néanmoins deux faiblesses.
Outre une enquête policière cousue de fil blanc, « Le baiser du rasoir » aurait pu faire l'économie des ses treize premiers chapitres. Sans qu'il ne soit besoin en plus, d’aménager de beaucoup les 36 autres. Avec 123 pages de moins ce premier roman aurait en effet été bien plus nerveux, et mystérieux.
Rien de rédhibitoire si on arrive justement à passer le cap de ces 123 premières pages.
En définitive « Le baiser du rasoir » est un roman qu'on peut ne pas lire, mais dont la lecture réserve quelques excellents moments. Tout à fait autonome, il ne souffre pas de ne pas avoir de suites ; mais si celles-ci devaient être finalement traduites j'en serais sûrement, ne serait-ce que par curiosité.
Ce roman, écrit par Daniel Polansky, a deux atouts à mes yeux : son traducteur.
Patrick Marcel donne en effet à ce récit un champ lexical immersif et captivant. Et apporte un soin particulier aux dialogues, très réussis. Un résultat auquel je ne doute pas que l'auteur lui-même a contribué.
Et son personnage principal : Prévôt, de la race des anti-héros, autrement dit ces personnages de sac et de corde qui font malgré tout le bien, et dont on n'ignorera rien des turpitudes qui l’agitent.
Ce roman a néanmoins deux faiblesses.
Outre une enquête policière cousue de fil blanc, « Le baiser du rasoir » aurait pu faire l'économie des ses treize premiers chapitres. Sans qu'il ne soit besoin en plus, d’aménager de beaucoup les 36 autres. Avec 123 pages de moins ce premier roman aurait en effet été bien plus nerveux, et mystérieux.
Rien de rédhibitoire si on arrive justement à passer le cap de ces 123 premières pages.
En définitive « Le baiser du rasoir » est un roman qu'on peut ne pas lire, mais dont la lecture réserve quelques excellents moments. Tout à fait autonome, il ne souffre pas de ne pas avoir de suites ; mais si celles-ci devaient être finalement traduites j'en serais sûrement, ne serait-ce que par curiosité.
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