Accéder au contenu principal

AKKAD [Clarke / Mathieu Barthélémy]

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas. Au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » Paul Valéry
Récit allégorique sous la forme d'une histoire de Sf très ingénieuse, « AKKAD » résiste un certain temps à faire commerce de ses atouts.
Et pour cause, puisque aucun de ceux qui y participent ne sont au courant de tous les tenants et les aboutissants de cette aventure.
           Le point de départ, sans déflorer l'intrigue, est celle d'une « invasion » en cours par des extraterrestres (?), qui s'ils rappellent ceux que mettra en scène Paul Verhoeven en 1997, ne s'en inspire pas, puisque de l'aveu même de Clarke, il n'a pas vu le film en question. 
Un « club » de cinq jeunes gens est donc sélectionné en vue de trouver une solution qui inversera la situation en notre faveur. 
            Bien entendu rien ne se passera comme prévu.
Si le projet en question est étasunien, la tournure qu'il prendra fera intervenir un groupe de militaires russes pour tenter de redresser la situation.
Relativement sibyllin quant à son surprenant dénouement, « AKKAD » entretient notre intérêt avec des personnages intéressants, et des moments d'action qui ne le sont pas moins.
            Comme je l'ai dit en commençant, si l'invasion, si l'expérience en cours visant à renverser le rapport de force, si la panorama de cette planète assiégée, et la course-poursuite qui occupera une partie du récit font de cet album une lecture agréable, c'est l'inattendu final qui lui donne une aura qui risque de briller pas mal de temps sur vos étagères. 
            Un album « coup de cœur », qui m'a donné envie de me pencher sur les albums précédents de Clarke, et de de surveiller attentivement les prochains. 
Mention : Très très bien !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Wheelman [Frank Grillo / Jeremy Rush]

En partie produit, et surtout entièrement cornaqué par War Party™, la société de production de J oe C arnahan & de F rank G rillo, et magistralement interprété par ce dernier ; « Wheelman 2017 » repose sur la règle des 3 unités du théâtre dit classique :  • Unité temps : Une nuit.  • Unité d'action : Une attaque à main armée ne se déroule pas comme prévue.  • Unité de lieu : Une BMW E46  Autrement dit, 98% du film se déroule dans une voiture avec seulement F rank G rillo au volant et à l’écran. Son personnage n'interagit avec l'extérieur quasiment que via un téléphone portable.              Tourné à Boston en seulement 19 jours, pour un budget légèrement supérieur à 5 millions de dollars, « Wheelman » est, au moment des comptes, une péloche dégraissée et bien relevée.  D'entrée de jeu les premières minutes donnent le ton : « l'homme au volant » du titre a été embauché pour être chauffeur lors d'un braquage à main armée. Divorcé, sa fille adolescente, d