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J - 77 (Ben H. Winters)

.... Lire (dans le cas d'espèce), c'est accorder ou pas sa confiance à l'auteur de ce qu'on lit.
Ainsi après 140-150 pages à peu près (/340), j'en étais à me demander si j'allais ou non abandonner Hank Palace à ses turpitudes ?

Cela dit, Ben H. Winters avait eu pour ce deuxième opus de sa trilogie, la bonne idée de ne pas copier l'efficace formule de son premier tome ; mais force m'étais de constater que celle empruntée me paraissait beaucoup moins captivante que la précédente. Quand bien même sa description d'une société pré-apocalyptique valait son pesant de cacahuètes salées.
Un peu moins attractive certes, mais j'avais toutefois en mémoire le brio avec lequel il s'était sorti du labyrinthe qu'il avait lui même échafaudé dans Dernier meurtre avant la fin du monde.
Et ce n'était pas rien !

Bien m'en pris de fétichiser la bonne impression que m'avait laissé son whodunit pré-apocalyptique puisque, passé les 150 pages où j'en étais arriver (à me poser la question qui me vaut d'écrire ce que j'écris), une révélation me sort de ma torpeur ; et avant même que je ne me ressaisisse : un twist en forme de croc-en-jambe m'étale pour le compte.

Sacré Ben (si je peux me permettre), tu as un foutu sens du timing 

Pourvu que ça dure !    

Commentaires

  1. m......

    autant le 1er tome m'avait accroché, le flic tenace qui s'accroche à un rien microscopique, un monde qui vire post apocalyptique qui ressemble fortement à l'instant présent, peu ou pas de personnages parasites histoire de bien monter la Solitude avec un grand S mais alors le t2 !
    J'ai cru que l'éditeur s'était planté dans la couv. C'est carrément un autre roman dans lequel le logiciel du scenario a repris complétement la main, l'auteur a disparu corps et bien , tout est dilué dans une soupe sans intérêt. Bref le livre m'est tombé des mains et je ne crois pas que je vais tenter quelque chose au niveau du t3. Vivement la fin de l'aventure (et du monde !)

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