•••Personnages anguleux (presque schématiques), cases quasi ascétiques, noir & blanc épurés ; sur Caballistics Inc. Dom Reardon – le dessinateur – semble importer au cœur de son travail la théorie dite de l’iceberg, d’Ernest Hemingway. Laquelle stipule qu’une histoire se construit avec le non-dit, le sous-entendu et l’allusion. Une sorte d’économie de l’implicite qui trouve un terrain d’expression absolument fascinant ici. « Écrire comme Cézanne peint » disait le prix Nobel de littérature (1954) à son propos.
Rien d’improbable alors qu’un artiste du 9ème art se réapproprie un jour ou l’autre cette technique.
À cela s’ajoute un sens du découpage, du cadre et de la composition qui captive immédiatement et jamais ne se relâche.
Autre tour de force, le savoir-faire nécessaire au scénariste (Gordon Rennie) pour faire, à partir d’une matière première tellement rebattue qu’elle est devenue un véritable cliché, un filon de nouveau prospère.
Caballistics Inc., tout est dans le titre, le reste s’apprécie encore plus si on le découvre in situ (d'où mon mutisme sur la question), est une série d’un peu plus de 300 planches (disponible en numérique, et en V.O pour 10,99 €) absolument géniale & captivante, avec laquelle j’aurais encore bien fait un bout de chemin.
Cela dit, la conclusion est à la hauteur des 300 pages qui l'ont précédée.
Rien d’improbable alors qu’un artiste du 9ème art se réapproprie un jour ou l’autre cette technique.
À cela s’ajoute un sens du découpage, du cadre et de la composition qui captive immédiatement et jamais ne se relâche.
Autre tour de force, le savoir-faire nécessaire au scénariste (Gordon Rennie) pour faire, à partir d’une matière première tellement rebattue qu’elle est devenue un véritable cliché, un filon de nouveau prospère.
Caballistics Inc., tout est dans le titre, le reste s’apprécie encore plus si on le découvre in situ (d'où mon mutisme sur la question), est une série d’un peu plus de 300 planches (disponible en numérique, et en V.O pour 10,99 €) absolument géniale & captivante, avec laquelle j’aurais encore bien fait un bout de chemin.
Cela dit, la conclusion est à la hauteur des 300 pages qui l'ont précédée.
Un croquis préparatoire |
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