.... Au tournant des années 1990, Alan Moore a pratiquement disparu du radar des lecteurs de bandes dessinées, ses travaux du moment, moins mainstream : From Hell, Filles perdues ou encore son roman la Voix du feu sur lesquelles il travaille ne correspondent pas au genre dominant - les super-héros - et connaissent, en plus, des parutions erratiques.
C'est à ce moment-là, que Jim Valentino lui propose, via Steve Bissette, que les deux hommes collaborent sur un épisode de sa propre série ShadowHawk.
Jim Valentino avec d'autres dessinateurs très côtés alors, vient de claquer la porte de Marvel pour fonder la maison d'édition Image Comics. Une « bannière » sous laquelle les sept dessinateurs en question via leur maison d'édition respective comptent publier leurs créations.
« [..] leurs comics ne me plaisent pas mais emmerdent les gros éditeurs, c’est une bonne chose » dira Moore. D'autant que la politique d'Image permet aux auteurs de toucher des profits plus important que chez les Big Two, avec lesquels il est par ailleurs brouillé.
On connait la suite, Moore décline la proposition de Valentino mais en retour propose la mini-série 1963, un scénario qui devait lui permettre de proposer autre chose que ce qu'on l'accuse d'avoir provoqué. Si Watchmen a profondément marqué la BD, certains effets collatéraux, comme la prolifération de personnages de plus en plus cyniques (et sinistres), ce qu'on nomme communément le « grim and gritty », sont imputés à la maxi-série, et à Moore son scénariste.
Bref de 1963 en Spawn et autres WildCats, Alan Moore se retrouve finalement à donner du fond aux créations de Rob Liefeld ; dont le sujet du jour : Glory.
Des avanies financières empêcheront la maison d'édition de Liefeld, Awsome, (qui a à l'époque déjà quitté Image Comics) de publier plus qu'un preview pour cette série.
C'est cet « aperçu » de ce que devait être la série, que je vous propose aujourd'hui.
Il s'agit (bien évidemment) de la version française, publiée par le magazine Comic Box dans un supplément, fin 1999.
.... C'est avec ces quelques pages de Glory (personnage qui d'une certaine manière annonce Promethea) que se termine le « mois Alan Moore », centré autour de l'auteur, pour la sortie de son roman Jerusalem aux éditions Inculte.
En effet, je suis arrivée au bout de ce que je pouvais proposer, en français, sur le scénariste de Northampton, que je n'avais pas déjà proposé sur ce blog.
C'est à ce moment-là, que Jim Valentino lui propose, via Steve Bissette, que les deux hommes collaborent sur un épisode de sa propre série ShadowHawk.
Jim Valentino avec d'autres dessinateurs très côtés alors, vient de claquer la porte de Marvel pour fonder la maison d'édition Image Comics. Une « bannière » sous laquelle les sept dessinateurs en question via leur maison d'édition respective comptent publier leurs créations.
« [..] leurs comics ne me plaisent pas mais emmerdent les gros éditeurs, c’est une bonne chose » dira Moore. D'autant que la politique d'Image permet aux auteurs de toucher des profits plus important que chez les Big Two, avec lesquels il est par ailleurs brouillé.
On connait la suite, Moore décline la proposition de Valentino mais en retour propose la mini-série 1963, un scénario qui devait lui permettre de proposer autre chose que ce qu'on l'accuse d'avoir provoqué. Si Watchmen a profondément marqué la BD, certains effets collatéraux, comme la prolifération de personnages de plus en plus cyniques (et sinistres), ce qu'on nomme communément le « grim and gritty », sont imputés à la maxi-série, et à Moore son scénariste.
Bref de 1963 en Spawn et autres WildCats, Alan Moore se retrouve finalement à donner du fond aux créations de Rob Liefeld ; dont le sujet du jour : Glory.
Des avanies financières empêcheront la maison d'édition de Liefeld, Awsome, (qui a à l'époque déjà quitté Image Comics) de publier plus qu'un preview pour cette série.
C'est cet « aperçu » de ce que devait être la série, que je vous propose aujourd'hui.
Il s'agit (bien évidemment) de la version française, publiée par le magazine Comic Box dans un supplément, fin 1999.
.... C'est avec ces quelques pages de Glory (personnage qui d'une certaine manière annonce Promethea) que se termine le « mois Alan Moore », centré autour de l'auteur, pour la sortie de son roman Jerusalem aux éditions Inculte.
En effet, je suis arrivée au bout de ce que je pouvais proposer, en français, sur le scénariste de Northampton, que je n'avais pas déjà proposé sur ce blog.
Un merci tout particulier à Œil de lynx |
(À suivre .... ?)
je suis toujours étonné que personne ne parle jamais de judgement day la série qui était rebooté l' univers awesome, rattachée à son run sur supreme et blindé de référence au golden age, silver age et aussi au grim and gritty
RépondreSupprimerOui tu as raison, d'ailleurs je ne l'ai même pas citée ici ; alors qu'elle avait sa place dans mon énumération.
Supprimerje ne jette pas la pierre, mais j' y ai pensé parce que justement glory a un role important dans judgement day ;)
Supprimer