Couverture de Rémi Pépin |
Autre raison de me réjouir, cette sortie française est l'occasion d'un coup de projecteur inattendu des médias hexagonaux sur l'auteur & son travail : Les Inrockuptibles, Le Point, France Inter (l'interview dans sa version longue [Pour en savoir +], ARTE (etc. ?). Rien qu'un amateur éclairé (et un peu anglophone) ne sache déjà, néanmoins au détour d'une phrase, une idée retravaillée (ou que l'on n'a pas déjà remarquée) se pointe ....
Quant au roman lui-même, arrivé pour l'instant à la page 214 je suis à la fois captivé et en terrain connu. En effet, les (presque) sept chapitres lus me rappellent son précédent roman La Voix du feu (traduit par l'ami et excellent traducteur Patrick Marcel**). Toutefois Moore y apporte ici une subtilité supplémentaire. Il est cependant bien trop tôt pour en dire plus.
.... Bien que ce blog ait déjà moult interviews (en français) du magicien de Northampton, je me permets d'en ajouter un nouveau qui est - peut-être - passé sous le radar des amateurs.
Il a paru dans le sixième numéro de la revue Le Believer, aux éditions Inculte, éditeur grâce à qui nous pouvons aussi lire Jerusalem en français, daté « automne-hiver 2015-2016 », et conduit par Peter Bebergal, sous la traduction de Yoko Lacour (merci à eux) :
Cette numérisation a été faite sans l'accord des éditions Inculte, qui j’espère fermeront les yeux.
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*Ainsi que cet entretien [Pour en savoir +]
**Savoir qu'un auteur qu'on aime mais dont on ne peut/veut se coltiner la langue (mon anglais me semble bien trop rudimentaire pour cela), surtout lorsqu'elle est un enjeu d'une telle ampleur, est traduit par des individus comme que Claro ou Patrick Marcel , est très rassurant,
Merci pour ces entretiens d'Alan Moore et Claro à côté desquels j'étais passé, voilà de la lecture passionnante en perspective. Je n'ai pas encore acheté Jérusalem mais je suis aussi agréablement surpris de l'engouement médiatique autour de la sortie du nouveau roman de Moore, une couverture dont n'avait pas bénéficié La voix du feux en son temps me semble-t-il. Ce coup de projecteur associé à une mise en place conséquente, du moins pour ce que je peux en juger dans les quelques échoppes parisiennes visitées (pas loin d'une quinzaine d'exemplaires répartis sur plusieurs étals à la fnac des Halles par exemple), me laisse espérer sinon un bon accueil public au moins que cet ouvrage pharaonique ne soit pas boudé comme l'a été son prédécesseur.
RépondreSupprimerL'émission "Mauvais Genres" de samedi dernier (le 02 septembre) était également consacré à "Jérusalem", Claro ayant été invité à s'exprimer sur le travail de Moore et le sien propre. Je suis moi aussi également surpris par l'engouement autour de cette sortie (j'exclue du lot "Mauvais Genres", qui avait largement relayé la sortie de "Lost Girls" en 2008, via un entretien-fleuve avec Moore), certains annonçant carrément le roman comme la sortie la plus importante au rayon littérature étrangère en cette rentrée... C'est rien de dire que "La Voix du Feu" avait été loin de susciter le même engouement.
RépondreSupprimerJ'ai également commencé à le lire (je suis au début des "Boroughs", pas très avancé donc) et je suis moi aussi déjà sous le charme. Cette lecture est un challenge, mais de ceux auxquels on se soumet avec plaisir.
Je consacrerai cet automne une émission (à la radio) à ce monument.
Je n'ai pas été très emballé par l’émission que Mauvais genres à consacrée à Claro. Je n'ai rien appris sur son travail de traducteur concernant ce roman. Plutôt frustrant.
SupprimerEn effet Mauvais genres avait interviewé Moore pour la sortie de Lost Girls (j'ai d'ailleurs mis en ligne sur ce blog la première partie de l'entretien, le second s'est bêtement perdu sur l'un de mes DDE), dommage de ne pas avoir remis ces deux entretiens en ligne.
Bref, assez déçu du travail d'Angelier et de son équipe pour cette sortie de Jerusalem.
Sinon sympa de te revoir par ici amigo.