En janvier 1997 les Thunderbolts, une toute nouvelle équipe de super-héros, apparaissent dans l'univers partagé des personnages Marvel™ ; une présence qui s'explique par une nouvelle direction éditoriale.
En effet, à l'époque les super-héros historiques de l'éditeur américain ont quasiment tous disparu de la circulation.
Le scénariste Kurt Busiek, qui n'a pas encore accouché des séries qui feront sa renommée, propose un thème qui lui est cher - celui du rachat, de la rédemption, en même temps qu'un casting inédit pour cette nouvelle équipe qui acquière son propre comic book dès avril 1997.
Je n'entrerai pas dans les détails, car si vous avez la chance de ne pas avoir entendu parler des Thunderbolts première mouture, outre les qualités de la série qui s'affirmeront au fur et à mesure (même après le départ de Busiek), le premier épisode réserve un retournement de situation saisissant.
Et probablement très difficile à mettre en place aujourd'hui.
En tout état de cause je ne peux que vous recommander de vous y plonger derechef si vous ne l'avez pas déjà fait.
Ceci étant dit, si le nom de l'équipe a perduré jusqu'à aujourd'hui, sa composition a été remaniée aussi souvent que son cadre d'emploi.
Jim Zub, un jeune scénariste qui a justement travaillé sur l'une des précédentes incarnations des Thunderbolts (en 2016) est de retour avec un nouveau pitch pour l'équipe.
Une reprise en mains qui fait suite aux bouleversements de l’événement Devil's Reign (mais qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu pour embarquer avec les Thunderbolts), et qu'il a présenté à C.B. Cebulsky l'editor-in-chief actuel de la Maison des idées™, et à Tom Brevoort l'editor de la série, comme « les aventures des Avengers racontées à la manière de la série télévisée Ted Lasso ».
C'est le dessinateur Netho Diaz (lequel sera au dessin sur le troisième épisode) qui a attiré mon attention sur cette série, en postant sur son compte Twitter™ l'extrait d'une case de la série, dessinée par Sean Izaakse, où l'un des nouveaux personnages inventés pour l'occasion apparaissait : Gutsen Glory.
Je me suis dit qu'avec un personnage ainsi nommé, la série devait au moins valoir un peu d'attention.
L'arrivée, au deuxième numéro, d'Eegro the Unbreakable finira de me décider.
En seulement deux numéros donc Jim Zub et Sean Izaakse taillent un costume sur mesure à l'équipe que réuni Luke Cage (nouveau maire de New York) sous l'égide de Hawkeye.
D'entrée de jeu le ton est donné ; si les Fantastic Four ont la solidité d'une famille, si les Avengers sont les avatars d'une union pour être plus forts, les Thunderbolts seront le fruit de cogitations très contemporaines (et redoutée), sommés de justifier les conséquences de leurs actes (quand bien même feraient-ils le bien), et de jouer la transparence lors de conférence de presse à l'instar du PSG™. Équipe de soccer qu'on associe volontier à Paris à l'instar de ces « nouveaux » Thunderbolts désormais liés à New York.
Mais Zub & Izaakse n'oublient pas ce qui fait des super-héros ce qu'ils sont, ni que Marvel™ a gagner le cœur des lecteurs en proposant, au début des sixties, l'étrange rencontre entre l'univers de Patsy Hedy et des monster stories qui avaient fait la renommée de l'éditeur.
En somme, et pour en terminer pour l'instant avec les débuts prometteurs de cette nouvelle série, Jim Zub déclare à qui veut l'entendre, que les Thunderbolts sont le substantifique résultat de toute son expérience de scénariste.
C'est plutôt bien parti si vous voulez mon avis !
(À suivre ............)
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