Après s'être affûté le clavier sur des actioners de seconde zone, Derek Kolstad vend le scénario d'un film qui deviendra une franchise très rentable, John Wick pour ne pas le nommer, et devient d'un coup très bankable ; en plus d'acquérir la réputation d'écrire des scénarios très très testostéronés.
Une aura musculiniste, qu'il met donc à profit pour la mini-série de bande dessinée « Planet Death ».
« Planet Death est ma lettre d'amour à toutes les bandes dessinées et tous les livres que j'ai lus, tous les films que j'ai vus et tous les jeux auxquels j'ai joué tard dans la nuit, le sourire aux lèvres... De Hard Boiled et Ronin de Frank Miller aux films (sic) d'Alistair MacLean comme Les Canons de Navarone et Quand les aigles attaquent, en passant par Bradbury, Asimov et Heinlein, jusqu'aux jeux comme Starcraft et tout ce qui se trouve entre les deux. », une lettre d'intention qui brasse donc largement dans la culture de masse.
Il est secondé sur ce projet par le scénariste Robert Venditti - 20 ans d'expérience dans le milieu de la BD, et par le dessinateur Tomás Giorello et l'encreur Sunny Gho ; Tom Napolitano au lettrage complète l'équipe.
Le pitch est assez simple, pour ne pas dire simpliste : une flotte de vaisseaux amorce sa descente vers un planète hostile. À bord de chacun d'eux, une armée d'hommes et de femmes revêtus de leur armure de combat ; armés et dangereux.
Leur but : détruire l'arme d'une puissance inouïe que détiennent leurs ennemis.
Mais rien ne se passe comme prévu, vérifiant ainsi l'adage bien connu de Helmuth von Moltke : « Aucune opération ne peut se planifier avec certitude au-delà de la première confrontation avec le gros des forces de l’ennemi ».
Ou, plus prosaïquement dit par Mike Tyson : « Tout le monde a un plan, jusqu'à ce qu'on lui mette un coup de poing dans la gueule ».
Et concernant le caporal Scott, le coup de poing dans la gueule est dévastateur puisqu'il se retrouve quasiment seul rescapé de toute la flotte.
« Planet Death » mise, visiblement, comme John Wick, sur un scénario minimaliste, et une esthétique spectaculaire.
S'agissant du film de 2014 et ses suites ce sont les combats qui font clairement la différence (chorégraphie, mise en scène), concernant « Planet Death », l'atout majeur des deux premiers numéros tient en un nom : Tomás Giorello !
S'agissant du film de 2014 et ses suites ce sont les combats qui font clairement la différence (chorégraphie, mise en scène), concernant « Planet Death », l'atout majeur des deux premiers numéros tient en un nom : Tomás Giorello !
Un charme qui tient aussi au travail du coloriste Sunny Gho.
Mais un charme cependant très précaire, puisqu'il faut attendre la fin du deuxième numéro pour avoir un semblant de cliffhanger !
Et apprendre que la suite n'arrivera qu'en mai 2026 !?
En conclusion, je ne recommande pas de lire cette mini-série au fur et à mesure de la sortie des numéros. En effet, le contenu - scénaristiquement parlant, est trop succinct ; ou alors uniquement pour le plaisir des yeux.
Même si le motto de la troupe : « DESTROY THE WEAPON. RETURN HOME » laisse entendre que les apparences sont sûrement trompeuses, ça ne suffit pas à me captiver.






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