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JLA


... La lecture de plusieurs articles consacrés au Batman de Grant Morrison et un peu beaucoup de rangement, opération grâce à laquelle j'ai remis la main sur de vieux STRANGE, m'ont fait replonger dans la JLA du scénariste écossais.

Enfin une partie des aventures de l'équipe puisque j'ai eu l'occasion de constater qu'il me manquait plusieurs numéros.
Ceci étant, ceux que j'ai lus (du numéro 1 au 17) sont excellents. 

Ça commence avec l'arrivée sur Terre de l'Hyperclan, qui prétend venir sauver la planète, Morrison nous tient en haleine durant quatre numéros malgré un traitement artistique de la part d'Howard Porter pas toujours très narratif. 
La Femme de demain est une histoire en un seul épisode mais dont le fil rouge va se poursuivre sur plusieurs des numéros suivants : le recrutement de nouveaux membres. 
Avec ce 5iéme épisode, Superman arbore une nouveau costume et de nouveaux pouvoirs qui ne sont pas le fait de Grant Morrison mais qu'il va utiliser avec beaucoup d'intelligence. 

L'un de ces nouveaux membres fait une arrivée fracassante dans le numéro suivant. Morrison n'hésite pas à convoquer .... un ange, alors que se dessine une autre menace. J'ai en outre l'impression que Porter devient plus lisible, ou peut-être me suis-je habitué.
Si la JLA est le regroupement des super-héros les plus puissants de l'univers de DC comics alors il est clair que les menaces auxquelles il doit faire face doivent être à la hauteur de sa réputation.
Et l'arrivée d'une dimension supérieur dans la réalité de nos héros est à la hauteur des attentes du lecteurs, du moins si c'est moi qui interprète ce lecteur.

Osacr Jimenez arrive sur JLA n°8 en lieu et place d'Howard Porter pour une aventure qui traite d'une certaine manière d'univers parallèles. Il me semble d'ailleurs qu'à cette époque (1998) toutes les Terres parallèles de l'univers DC comics ont été éradiquées. Une excellente histoire qui courre sur deux numéros et qui se termine sur l'arrivée d'un nouveau danger, illustré par la derniére page du numéro.
Howard Porter revient avec le numéro 10, et un nouveau membre en la personne d'Aztek.


... Changement de format pour le lecteur français, STRANGE tire définitivement sa révérence et la JLA migre dans une revue qui lui est tout entière consacrée.
Voyages dans le Temps, ou dans l'esprit dérangé d'un super-vilain, Morrison nous régale. Il n'oublie pas au milieu de tous ces rebondissements d'introduire de l'humour notamment en invitant Plastic Man. Bref tout ceci est très agréable à lire, et le scénariste paye de sa personne en n'hésitant pas à créer de nouveaux personnages : après Zauriel et Aztek, c'est au tour de Prometheus : un super-vilain tout à fait à la hauteur de la JLA, Morrison ne se moque pas de son lectorat.


Voilà où j'en suis, après 17 numéros je n'ai qu'une seule envie poursuivre l'aventure .....

... L'une des caractéristiques des aventures concoctées par Grant Morrison est sans nul doute le soin constant de nous donner du sens of wonder, cette sidération cognitive qu'il n'est par ailleurs pas (si) facile d'expliquer.

Serge Lehman s'y risque pour nous, extrait .... 


La totalité de l'intervention est ici.

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