- ceux des (nombreuses) coïncidences (très) heureuses
- et ceux qui s'efforcent de ne les utiliser qu'avec parcimonie.
Maurice Gouiran, à la lecture de « Qaraqosh » tout au moins, appartient sans conteste à la première catégorie.
Voyez plutôt :
Clovis Narigou accueille, dans l'arrière-pays marseillais, alors qu'il s'apprête à partir pour Prague, un jeune homme de retour d'Irak en butte à des représailles pour son engagement au Proche-Orient.
Pendant ce temps, Emma, son amante, flic à l’Évêché, enquête sur la découverte de deux cadavres.
Une petite galerie de personnages qui se révéleront très rapidement avoir bien moins de six degrés de séparation.
Et pourtant, Maurice Gouiran m'a fait lire son roman page après page avec un évident plaisir, malgré les coïncidences trop heureuses dont je parlais précédemment.
« Qaraqosh » s'avérera au final être une mécanique très bien huilée (première pression à froid, certifiée bio™), dont je me demande dans quelle mesure il n'a pas été écrit juste pour son surprenant épilogue.
C'est bien sûr une façon de parler, tant le récit de Maurice Gouiran transpire le plaisir communicatif qu'il prend à nous raconter cette enquête, où Marseille tient une place particulière.
Si « Qaraqosh » est le premier livre que je lis de cet auteur, il n'est sûrement pas le dernier.
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