Cinq ans après la fin de la guerre de Troie, trois mastiqueurs de bronze ; Leucas, l'ancien combattant athénien, Khépéru, le magicien égyptien et Bara, la princesse picte arrivent à Tyr, dans l'espoir de se refaire, après un puissant revers de fortune
Mais la patrie d'adoption de la farouche picte a bien changé depuis son départ.
Roman existentialiste, en tant que « ce qui doit arriver », autrement dit l'aventure (du latin adventura), n'est, ici, pas une fatalité, Aube de fer est par ailleurs une formidable réussite.
Matthew Woodring Stover, sorte d'aède du XXème siècle y décrit, sur le ton de l’épopée, additionné d'une bonne amphore d'humour, la sempiternelle lutte du Bien et du Mal. Et ce n'est pas une mince affaire que de réussir à rendre palpitant un récit aussi souvent conté.
Force est pourtant de constater qu'il y parvient pendant les 460 pages de cette édition, commercialisée à partir de 2002 par les éditions de L'Atalante (1997 pour la version originale).
Laquelle n'a manifestement pas trouvé son lectorat, puisque qu'une suite a été publiée aux États-Unis, mais pas dans l'Hexagone.
« Chez moi, affirma-t-elle calmement, on juge davantage les gens, hommes ou femmes, à leurs capacités qu'à leurs parties génitales. Traiter avec une femme te pose un problème !? »
Mais rassurez-vous, Aube de fer se suffit à lui-même, et quiconque s'y plongera pourra s'en contenter. Encore que je ne vous cache pas que la suite en question, intitulée Jericho Moon, est désormais en bonne place sur liste de courses à venir.
En conclusion, Aube de fer, malgré son titre bien peu évocateur, et sa couverture tout aussi peu séduisante, est un roman du tonnerre (de Zeus). L'un de ceux qui, lorsqu'on l'a lu, vous fait vous demander comment on a pu s'en passer si longtemps.
Apohis a également lu ce roman, et il n'en pense pas moins [Pour en savoir +]
Mais la patrie d'adoption de la farouche picte a bien changé depuis son départ.
Roman existentialiste, en tant que « ce qui doit arriver », autrement dit l'aventure (du latin adventura), n'est, ici, pas une fatalité, Aube de fer est par ailleurs une formidable réussite.
Matthew Woodring Stover, sorte d'aède du XXème siècle y décrit, sur le ton de l’épopée, additionné d'une bonne amphore d'humour, la sempiternelle lutte du Bien et du Mal. Et ce n'est pas une mince affaire que de réussir à rendre palpitant un récit aussi souvent conté.
Force est pourtant de constater qu'il y parvient pendant les 460 pages de cette édition, commercialisée à partir de 2002 par les éditions de L'Atalante (1997 pour la version originale).
Laquelle n'a manifestement pas trouvé son lectorat, puisque qu'une suite a été publiée aux États-Unis, mais pas dans l'Hexagone.
« Chez moi, affirma-t-elle calmement, on juge davantage les gens, hommes ou femmes, à leurs capacités qu'à leurs parties génitales. Traiter avec une femme te pose un problème !? »
Mais rassurez-vous, Aube de fer se suffit à lui-même, et quiconque s'y plongera pourra s'en contenter. Encore que je ne vous cache pas que la suite en question, intitulée Jericho Moon, est désormais en bonne place sur liste de courses à venir.
En conclusion, Aube de fer, malgré son titre bien peu évocateur, et sa couverture tout aussi peu séduisante, est un roman du tonnerre (de Zeus). L'un de ceux qui, lorsqu'on l'a lu, vous fait vous demander comment on a pu s'en passer si longtemps.
Apohis a également lu ce roman, et il n'en pense pas moins [Pour en savoir +]
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