« Toute histoire doit avoir un début, un milieu et une fin, mais pas forcément dans cet ordre-là. ». Cet aphorisme, de Jean-Luc Godard, semble exactement taillé pour la quarantaine de pages écrite par Mary Gentle.
La route de Jérusalem, disponible dans le volume anniversaire proposé, gratuitement, à l'occasion des 10 ans de la collection « Folio SF », offre en effet un instantané de quelques années, à la chronologie chamboulée. Cela dit, l’intérêt principal de cette nouvelle tient surtout en ce que l'autrice y construit une société très séduisante en termes diégétiques.
Uchronique, nous y suivront quelques moments clés de la vie du lieutenant-chevalier Tadmartin, membre de l'Ordre du Temple, entre 1991 et 2002.
Publiée en octobre 1991 aux U.S.A., La route de Jérusalem trouve vraisemblablement une partie de son inspiration dans la première « guerre du golfe » (2/8/90 - 28/2/91), ce point de bascule qui nous a fait entrer de plain-pied dans le XXIème siècle.
Or donc, trop courte en regard du potentiel qu'elle recèle, la nouvelle de Mary Gentle, ici traduite par Michelle Charrier, dessine le portrait d'un militaire fidèle à sa parole, et idéaliste. Rien de bien nouveau certes, mais la manière dont cela est fait, et la cosmogonie imaginée par Mary Gentle mérite largement de se procurer ce court texte. Lequel n'a, à ma connaissance, pas été repris ailleurs depuis.
La route de Jérusalem, disponible dans le volume anniversaire proposé, gratuitement, à l'occasion des 10 ans de la collection « Folio SF », offre en effet un instantané de quelques années, à la chronologie chamboulée. Cela dit, l’intérêt principal de cette nouvelle tient surtout en ce que l'autrice y construit une société très séduisante en termes diégétiques.
Uchronique, nous y suivront quelques moments clés de la vie du lieutenant-chevalier Tadmartin, membre de l'Ordre du Temple, entre 1991 et 2002.
Publiée en octobre 1991 aux U.S.A., La route de Jérusalem trouve vraisemblablement une partie de son inspiration dans la première « guerre du golfe » (2/8/90 - 28/2/91), ce point de bascule qui nous a fait entrer de plain-pied dans le XXIème siècle.
Or donc, trop courte en regard du potentiel qu'elle recèle, la nouvelle de Mary Gentle, ici traduite par Michelle Charrier, dessine le portrait d'un militaire fidèle à sa parole, et idéaliste. Rien de bien nouveau certes, mais la manière dont cela est fait, et la cosmogonie imaginée par Mary Gentle mérite largement de se procurer ce court texte. Lequel n'a, à ma connaissance, pas été repris ailleurs depuis.
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