Dans la postface écrite pour l'occasion, le philosophe Dany-Robert Dufour dit tout le bien qu'il pense du roman de Jean Baret, lequel s'inscrirait dans le « courant de l'anticipation sociale », dixit l'auteur de Bonheur™ himself, à l'instar d'aînés tels que Brett Easton Ellis & Chuck Palahniuk.
Une comparaison dont n'a pas à rougir Jean Baret, nonobstant que son roman n'est évidemment ni écrit par l'un, ni écrit par l'autre. Mais bien par un romancier à part entière. Très inspiré par les thèses de Danny-Robert Dufour, dont je m'étonne toujours qu'elles ne soient pas plus utilisées dès lors qu'il s'agit de déchiffrer la société dans laquelle nous vivons, Jean Baret ne se contente pas, comme l'a fort bien remarqué son inspirateur, de les illustrer, mais les transforme bel et bien, en une énergie diégétique puissante.
La société dans laquelle nous invite Jean Baret est à la fois familière et terriblement dérangeante. Aventure lointaine et chute dans le réel, elle est, sans nul doute, le personnage principal du récit. Un personnage dont on ne se lasse pas, chapitre après chapitre, de découvrir l’inquiétante étrangeté. Si loin et pourtant si proche.
Si ma sensibilité fait de Bonheur™ une dystopie, rien n'est moins sûr pour le reste de mes contemporains. À l'exemple des protagonistes principaux du premier volet de ce qui s'annonce comme une trilogie, si évidemment intitulée « Trademark » (comme cela est précisé dans la préface dithyrambique d'Olivier Girard, big boss des éditions le Bélial'), des individus donc, qui ne remettent pas en question le monde dans lequel ils vivent. Non pas parce qu'ils seraient moins perspicaces que moi, mais parce qu'ils sont tout aussi satisfait de leur sort.
Mais heureusement, Bonheur™ est un petit précis de self-defense intellectuelle. En plus d'être d'une lecture tout ce qu'il y a de plus divertissante, le roman de Jean Baret, dans la dé-monstration qu'il fait de ce qui nous attend à plus ou moins brève échéance, nous apprend la langue d'une futur possible, mais loin d'être inéluctable.
Mais dont la remise en question nécessite bien plus qu'une solution simpliste.
Ce tour d'horizon d'une excellent moment de lecture ne serait pas totalement complet sans dire tout le bien que je pense de la couverture, signée Aurélien Police, et indiquer qu'il vous en coûtera 19,90 €, ou 9,99 en version numérique, si vous décidez de passer à la caisse.
Pour ma part j'ai fait le choix de l'emprunt en bibliothèque. Presque un acte subversif dans notre société thermo-industrielle [-_ô].
Une comparaison dont n'a pas à rougir Jean Baret, nonobstant que son roman n'est évidemment ni écrit par l'un, ni écrit par l'autre. Mais bien par un romancier à part entière. Très inspiré par les thèses de Danny-Robert Dufour, dont je m'étonne toujours qu'elles ne soient pas plus utilisées dès lors qu'il s'agit de déchiffrer la société dans laquelle nous vivons, Jean Baret ne se contente pas, comme l'a fort bien remarqué son inspirateur, de les illustrer, mais les transforme bel et bien, en une énergie diégétique puissante.
La société dans laquelle nous invite Jean Baret est à la fois familière et terriblement dérangeante. Aventure lointaine et chute dans le réel, elle est, sans nul doute, le personnage principal du récit. Un personnage dont on ne se lasse pas, chapitre après chapitre, de découvrir l’inquiétante étrangeté. Si loin et pourtant si proche.
Si ma sensibilité fait de Bonheur™ une dystopie, rien n'est moins sûr pour le reste de mes contemporains. À l'exemple des protagonistes principaux du premier volet de ce qui s'annonce comme une trilogie, si évidemment intitulée « Trademark » (comme cela est précisé dans la préface dithyrambique d'Olivier Girard, big boss des éditions le Bélial'), des individus donc, qui ne remettent pas en question le monde dans lequel ils vivent. Non pas parce qu'ils seraient moins perspicaces que moi, mais parce qu'ils sont tout aussi satisfait de leur sort.
Mais heureusement, Bonheur™ est un petit précis de self-defense intellectuelle. En plus d'être d'une lecture tout ce qu'il y a de plus divertissante, le roman de Jean Baret, dans la dé-monstration qu'il fait de ce qui nous attend à plus ou moins brève échéance, nous apprend la langue d'une futur possible, mais loin d'être inéluctable.
Mais dont la remise en question nécessite bien plus qu'une solution simpliste.
Ce tour d'horizon d'une excellent moment de lecture ne serait pas totalement complet sans dire tout le bien que je pense de la couverture, signée Aurélien Police, et indiquer qu'il vous en coûtera 19,90 €, ou 9,99 en version numérique, si vous décidez de passer à la caisse.
Pour ma part j'ai fait le choix de l'emprunt en bibliothèque. Presque un acte subversif dans notre société thermo-industrielle [-_ô].
(À suivre ......)
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