Manière de crossover dans lequel Clive Barker fait se rencontrer deux de ses inventions les plus mémorables, Les Évangiles écarlates oppose Pinhead et Harry D'Amour. Le premier est, selon les propres termes de Clive Barker, un « sado-masochiste d'outre-tombe ». Et le second, comme vous le découvrirez si ce n'est déjà fait, est un détective privé, dont le terrain de chasse privilégié est encore plus irrationnel que les adultères.
Si selon l'auteur lui-même, les 360 pages de ce roman peuvent se lire indépendamment de ses précédents travaux qui mettaient déjà en scène Harry D'Amour & Pinehead ; la forme du roman (un début, un milieu, une fin) n'en n'est pas, à mes yeux, la seule et unique raison.
Outre qu'il reprend d'une manière bien trop ostensible la structure qu'a mise en évidence l’anthropologue structuraliste (autodidacte) Joseph Campbell, en inventant ce qu'il appellera le Monomythe©. Clive Barker pousse en effet quasiment jusqu'aux termes du « voyage » l'aventure de son héros. Celui dit du don suprême, et l'étape où le héros devient le trait d’union entre le mystère auquel il a accédé, et le monde profane.
Un tour de force en soi, qui fait presque montre d'un extrémisme rafraîchissant.
Les Évangiles écarlates souffre surtout d'être bien trop long, et de manquer d'imagination dans l'une des parties qui en aurait pourtant eu le plus besoin. Cela étant, si l'imagination n'avait pas manqué, cette impression que Barker tirait à la ligne ne m'aurait jamais effleuré.
Paradoxalement, et bien qu'une connaissance préalable des récits où évoluent Pinhead et Harry D'Amour me semble nécessaire, je recommande à quiconque n'a jamais lu Clive Barker de commencer par Les Évangiles écarlates.
Ce livre est en effet un bon roman.
Sauf si on aime Clive Barker.
Pour quiconque aurait déjà lu Hellraiser, Le Royaume des devins, Everville ou encore Secret Show, Les Évangiles écarlates risque de pâtir de la comparaison, tant le talent de l'auteur en semble ici amoindri. Mais pas totalement absent non plus.
Or donc, si vous voulez passer une très bon moment et découvrir un auteur prometteur, lisez Les Évangiles écarlates, il y aura alors des chances que vous en vouliez plus ; et telle une boîte de Lemarchand, le restant de l’œuvre de Clive Barker se fera un plaisir de vous accueillir.
Si selon l'auteur lui-même, les 360 pages de ce roman peuvent se lire indépendamment de ses précédents travaux qui mettaient déjà en scène Harry D'Amour & Pinehead ; la forme du roman (un début, un milieu, une fin) n'en n'est pas, à mes yeux, la seule et unique raison.
Outre qu'il reprend d'une manière bien trop ostensible la structure qu'a mise en évidence l’anthropologue structuraliste (autodidacte) Joseph Campbell, en inventant ce qu'il appellera le Monomythe©. Clive Barker pousse en effet quasiment jusqu'aux termes du « voyage » l'aventure de son héros. Celui dit du don suprême, et l'étape où le héros devient le trait d’union entre le mystère auquel il a accédé, et le monde profane.
Un tour de force en soi, qui fait presque montre d'un extrémisme rafraîchissant.
Les Évangiles écarlates souffre surtout d'être bien trop long, et de manquer d'imagination dans l'une des parties qui en aurait pourtant eu le plus besoin. Cela étant, si l'imagination n'avait pas manqué, cette impression que Barker tirait à la ligne ne m'aurait jamais effleuré.
Paradoxalement, et bien qu'une connaissance préalable des récits où évoluent Pinhead et Harry D'Amour me semble nécessaire, je recommande à quiconque n'a jamais lu Clive Barker de commencer par Les Évangiles écarlates.
Ce livre est en effet un bon roman.
Sauf si on aime Clive Barker.
Pour quiconque aurait déjà lu Hellraiser, Le Royaume des devins, Everville ou encore Secret Show, Les Évangiles écarlates risque de pâtir de la comparaison, tant le talent de l'auteur en semble ici amoindri. Mais pas totalement absent non plus.
Or donc, si vous voulez passer une très bon moment et découvrir un auteur prometteur, lisez Les Évangiles écarlates, il y aura alors des chances que vous en vouliez plus ; et telle une boîte de Lemarchand, le restant de l’œuvre de Clive Barker se fera un plaisir de vous accueillir.
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