Le saviez-vous ? Andy, la cheffe du groupe dont Greg Rucka et Leandro Fernández nous racontent l'aventure dans ce premier tome, est inspirée de Wowbagger « l'Infiniment Prolongé ». Un personnage créé par Douglas Adams, dans sa fameuse trilogie en cinq tomes, dont l'épithète nous éclaire autant sur Andy que sur lui.
Toutefois, ne vous attendez pas à autant d'humour dans The Old Guard que dans Le Guide du Voyageur Galactique.
En effet, Andy, Nicky, Joe, Booker et Niles forment un groupe de mercenaires à qui est confié une mission que même monsieur Phelps n'aurait pu refuser. Mission de tous les dangers pour la vieille garde, certes ! Mais aussi pour le scénariste qui accumule les clichés.
Mais qui, contre toute attente, invente une histoire excitante et surprenante. Mélange de passages obligés et d'étonnants détours, The Old Guard tient non seulement la distance mais se permet un finish magnifique. Un de ceux dont on n'imagine pas qu'il puisse être différent après coup, quand bien même ne l'a-t-on pas vu venir.
Leondro Fernández, qui a commencé sa carrière très jeune, notamment en tant qu'assistant des dessinateurs Marcelo Frusin et Eduardo Risso, retrouve donc Greg Rucka, avec qui il avait précédemment travaillé sur l'excellente série Queen and Counntry (numéros 10 à 12 de l'édition américaine).
Aussi à l'aise dans les scènes d'action que dans les moments moins dynamiques, il parvient à insuffler à ses planches tout ce qu'il faut d'émotions pour qu'elles parlent d'elles-mêmes.
Sans que Greg Rucka n'insiste avec un récitatif.
Daniela Miwa, la coloriste, n'est pas en reste, et complète un tiercé artistique gagnant, avec une palette de couleurs souvent audacieuse.
The Old Guard a donc été une excellente surprise, même avec Greg Rucka au scénario, c'est dire !
Il sera toutefois difficile de faire aussi bien lors d'un deuxième arc, dont je ne doute pas qu'il arrive en librairie, depuis que l'histoire a été achetée par Netflix, le géant du streaming.
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Disponible en français grâce à Alex Nikolavitch et à Glénat, pour 16,95 €. Le lettrage français est de Fred Urek.
Une belle édition qui pèche néanmoins par un ours toujours aussi minuscule.
Dommage de ne pas mettre plus en avant ceux et celles qui permettent aux lecteurs francophones de lire des histoires écrites dans une langue qui n'est pas la leur.
Toutefois, ne vous attendez pas à autant d'humour dans The Old Guard que dans Le Guide du Voyageur Galactique.
En effet, Andy, Nicky, Joe, Booker et Niles forment un groupe de mercenaires à qui est confié une mission que même monsieur Phelps n'aurait pu refuser. Mission de tous les dangers pour la vieille garde, certes ! Mais aussi pour le scénariste qui accumule les clichés.
Mais qui, contre toute attente, invente une histoire excitante et surprenante. Mélange de passages obligés et d'étonnants détours, The Old Guard tient non seulement la distance mais se permet un finish magnifique. Un de ceux dont on n'imagine pas qu'il puisse être différent après coup, quand bien même ne l'a-t-on pas vu venir.
Leondro Fernández, qui a commencé sa carrière très jeune, notamment en tant qu'assistant des dessinateurs Marcelo Frusin et Eduardo Risso, retrouve donc Greg Rucka, avec qui il avait précédemment travaillé sur l'excellente série Queen and Counntry (numéros 10 à 12 de l'édition américaine).
Aussi à l'aise dans les scènes d'action que dans les moments moins dynamiques, il parvient à insuffler à ses planches tout ce qu'il faut d'émotions pour qu'elles parlent d'elles-mêmes.
Sans que Greg Rucka n'insiste avec un récitatif.
Daniela Miwa, la coloriste, n'est pas en reste, et complète un tiercé artistique gagnant, avec une palette de couleurs souvent audacieuse.
The Old Guard a donc été une excellente surprise, même avec Greg Rucka au scénario, c'est dire !
Il sera toutefois difficile de faire aussi bien lors d'un deuxième arc, dont je ne doute pas qu'il arrive en librairie, depuis que l'histoire a été achetée par Netflix, le géant du streaming.
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Disponible en français grâce à Alex Nikolavitch et à Glénat, pour 16,95 €. Le lettrage français est de Fred Urek.
Une belle édition qui pèche néanmoins par un ours toujours aussi minuscule.
Dommage de ne pas mettre plus en avant ceux et celles qui permettent aux lecteurs francophones de lire des histoires écrites dans une langue qui n'est pas la leur.
Je suis moins optimiste que toi pour une deuxième saison, Rucka ayant laissé plusieurs projets en plan dont le beaucoup plus prometteur Black Magic avec Nicola Scott.
RépondreSupprimerÇa m'irait aussi, ce recueil est très satisfaisant comme tel.
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