2028, neuf ans après le « premier contact » la Terre est contrôlée par des extraterrestres. Les différents gouvernements internationaux leur ont prêté allégeance.
Comme sources d'inspiration pour son cinquième film « Captive State » le réalisateur et co-scénariste Rupert Wyatt cite volontiers la révolution américaine du XVIIIème siècle, « L'Armée des ombres », ou encore « La Bataille d'Alger ».
En effet, si le film choisit un arrière-plan tout droit venu de l'imaginaire Sf, « Captive State » à tout du film de guerre dans sa phase de résistance à l’ennemi. Comme l'ont justement incarné le film de Jean-Pierre Melville et celui de Gillo Pontecorvo .
Presque anti-spectaculaire, à l'aune des propositions contemporaines dès qu'il est question de science-fiction cinématographique, « Captive State » offre cependant quelques moments de bravoures saisissants.
Toutefois son propos n'est pas là.
Le film de Rupert Wyatt brille surtout par son climat très anxiogène, et sa construction scénaristique redoutable. Épaulé en cela par un casting très juste, d'où émerge un John Goodman qui n'a jamais été aussi bon. Et sur qui repose un grand partie du film. Reste que tout aussi furtives soient certaines interprétations, elles apportent à l'ensemble une touche indispensable.
On apprécie bien évidemment encore plus le jeu des uns et des autres lors d'un deuxième visionnage, et pour cause, mais ce film m'a captivé immédiatement aussi sûrement dès le premier coup.
« Quand les Grecs font des cadeaux, il faut se méfier »
Alors même que « Captive State » repose sur un ressort dramatique essentiel, il supporte et paradoxalement, s'enrichit d'être revu. Nombre de détails prennent un relief nouveau, plusieurs situations se révèlent tout autre que ce qu'elles semblaient dire. Et surtout, « Captive State » n'a pas à rougir des sources cinématographiques citées par son réalisateur.
Un film brillant, qui laisse des traces.
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L'affiche utilisée a été réalisée par le designer Bart Linders.
Comme sources d'inspiration pour son cinquième film « Captive State » le réalisateur et co-scénariste Rupert Wyatt cite volontiers la révolution américaine du XVIIIème siècle, « L'Armée des ombres », ou encore « La Bataille d'Alger ».
En effet, si le film choisit un arrière-plan tout droit venu de l'imaginaire Sf, « Captive State » à tout du film de guerre dans sa phase de résistance à l’ennemi. Comme l'ont justement incarné le film de Jean-Pierre Melville et celui de Gillo Pontecorvo .
Presque anti-spectaculaire, à l'aune des propositions contemporaines dès qu'il est question de science-fiction cinématographique, « Captive State » offre cependant quelques moments de bravoures saisissants.
Toutefois son propos n'est pas là.
Le film de Rupert Wyatt brille surtout par son climat très anxiogène, et sa construction scénaristique redoutable. Épaulé en cela par un casting très juste, d'où émerge un John Goodman qui n'a jamais été aussi bon. Et sur qui repose un grand partie du film. Reste que tout aussi furtives soient certaines interprétations, elles apportent à l'ensemble une touche indispensable.
On apprécie bien évidemment encore plus le jeu des uns et des autres lors d'un deuxième visionnage, et pour cause, mais ce film m'a captivé immédiatement aussi sûrement dès le premier coup.
« Quand les Grecs font des cadeaux, il faut se méfier »
Alors même que « Captive State » repose sur un ressort dramatique essentiel, il supporte et paradoxalement, s'enrichit d'être revu. Nombre de détails prennent un relief nouveau, plusieurs situations se révèlent tout autre que ce qu'elles semblaient dire. Et surtout, « Captive State » n'a pas à rougir des sources cinématographiques citées par son réalisateur.
Un film brillant, qui laisse des traces.
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L'affiche utilisée a été réalisée par le designer Bart Linders.
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