L'intrigue du roman de Thomas Perry est une raison plus que suffisante pour passer outre le mauvais jeu de mots de son titre français, et sa bien triste couverture (détail de celle paru au Seuil, dans une édition commercialisée précédemment).
Seul écueil, cette captivante histoire ne se révèle à nous que si on ne s'arrête ni à l'une ni à l'autre. Et vu la profusion des sorties annuelles estampillées « Policier » des divers éditeurs hexagonaux, c'est pratiquement Mission : Impossible™.
Alors quid d'un roman paru il y a déjà 9 ans !?
J'ai pour ma part découvert Thomas Perry par hasard, à l'occasion d'une brève qui m'apprenait que l'acteur Jeff Bridges allait jouer dans une série télévisée adaptée d'un de ses romans (non traduit). Ne connaissant pas cet auteur, semble-t-il réputé, et profitant de la présence de certains de ses ouvrages chez un bouquiniste de ma connaissance ; j'ai sauté le pas.
Or donc, « Blonde de nuit », bien que publié outre-Atlantique en 2006, sous le titre de « Nightlife », passe encore aujourd'hui - haut la main - le test de Bechdel©.
En plus de laisser la part du lion à ses personnage principaux, Thomas Perry y imagine une criminelle particulièrement retorse.
Qui d'une certaine manière, prend le contrepied de ce que la littérature de genre a fait de ce qu'il faut bien appeler aujourd'hui unstéréotype cliché. Ainsi, là où couramment ce type d'antagoniste (quand il n'occupe pas le rôle principal) est doté d'un Q.I très au-dessus de la moyenne, frisant le génie, Thomas Perry fait du sien quelqu'un de peu éduqué, mais de tout aussi fatale.
Entièrement dans l'instinct et l'apprentissage empirique, la « blonde » en question semble renouer avec la mémoire atavique de nos lointains ancêtre chasseurs-cueilleurs. Sauf que son tableau de chasse s'inspire ici plus de celui du comte Zaroff que de n'importe qui d'autre. Ceci étant, l'auteur n'en néglige pas ses autres personnages.
Mécanique de précision, l'intrigue nous fait pénétrer tour à tour dans le for intérieur de ses personnages principaux. Avec le résultat d'avoir fait peur même à Stephen King. Brrrr!!!!
En définitive « Blonde de nuit » est un très très efficace page-turner, un récit de plus de 500 pages sous haute-tension qu'on ne lâche qu'à regret.
Et qui risque de vous condamner à écumer le reste de la bibliographie de son auteur.
Seul écueil, cette captivante histoire ne se révèle à nous que si on ne s'arrête ni à l'une ni à l'autre. Et vu la profusion des sorties annuelles estampillées « Policier » des divers éditeurs hexagonaux, c'est pratiquement Mission : Impossible™.
Alors quid d'un roman paru il y a déjà 9 ans !?
J'ai pour ma part découvert Thomas Perry par hasard, à l'occasion d'une brève qui m'apprenait que l'acteur Jeff Bridges allait jouer dans une série télévisée adaptée d'un de ses romans (non traduit). Ne connaissant pas cet auteur, semble-t-il réputé, et profitant de la présence de certains de ses ouvrages chez un bouquiniste de ma connaissance ; j'ai sauté le pas.
Or donc, « Blonde de nuit », bien que publié outre-Atlantique en 2006, sous le titre de « Nightlife », passe encore aujourd'hui - haut la main - le test de Bechdel©.
En plus de laisser la part du lion à ses personnage principaux, Thomas Perry y imagine une criminelle particulièrement retorse.
Qui d'une certaine manière, prend le contrepied de ce que la littérature de genre a fait de ce qu'il faut bien appeler aujourd'hui un
Entièrement dans l'instinct et l'apprentissage empirique, la « blonde » en question semble renouer avec la mémoire atavique de nos lointains ancêtre chasseurs-cueilleurs. Sauf que son tableau de chasse s'inspire ici plus de celui du comte Zaroff que de n'importe qui d'autre. Ceci étant, l'auteur n'en néglige pas ses autres personnages.
Mécanique de précision, l'intrigue nous fait pénétrer tour à tour dans le for intérieur de ses personnages principaux. Avec le résultat d'avoir fait peur même à Stephen King. Brrrr!!!!
En définitive « Blonde de nuit » est un très très efficace page-turner, un récit de plus de 500 pages sous haute-tension qu'on ne lâche qu'à regret.
Et qui risque de vous condamner à écumer le reste de la bibliographie de son auteur.
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