1919, la Nouvelle-Orléans, un fait divers criminel non résolu, il n'en fallait pas plus à Ray Celestin pour écrire un excellent roman policier.
Enfin si.
Contacté par un ami pour une idée de film sur une affaire de serial killer non résolue des années 1930, laquelle s'était déroulée dans la ville de Cleveland aux U.S.A., Ray Celestin s'aperçoit que ce qu'il pensait être une idée originale, fait déjà l'objet d'un projet de film.
Abandonnant cette idée, mais toujours motivé pour écrire sur les tueurs en série, l'auteur en devenir opte pour le « tueur à la hache », lequel a perpétré ses crimes à la Nouvelle-Orléans entre mai 1918 et octobre 1919.
Cette affaire, dont l'enquête n'a pu ni identifier l'auteur ni ses motivations, est un formidable exhausteur d'imagination pour Ray Celestin, un axe (sans mauvais jeu de mots) autour duquel s'articule deux ingrédients majeurs : le jazz et la mafia. Lesquels deviendront son fil conducteur de ce qu'il envisage maintenant comme une tétralogie.
Le bilan de ce premier roman est déjà très prometteur, mais le jeune romancier y ajoute la très bonne idée de s'inspirer d'une nouvelle de l'auteur japonais Ryūnosuke Akutagawa, intitulée en français « Dans le fourré ». Parue au début des années 1920, elle est devenue depuis un modèle, un canevas narratif assez prisé, dont l'expression la plus connue est certainement le film d'Akira Kurosawa connu sous le titre de « Rashōmon ».
Ray Celestin reprend donc l'idée de points de vue multiples, au travers d'enquêtes menées par trois personnages différents sur le tueur à la hache. Le point important est que s'ils peuvent se connaître (mais pas forcément), ils ne s'échangent pas leur progrès, ni leur conclusion.
Autre atout, et non des moindres, tout le roman baigne dans l'ambiance du jazz naissant, et du folklore lié à cette ville si atypique des États-Unis où il se déroule.
Très joliment traduit par Jean Szlamonicz pour les éditions Le Cherche midi™, sous le titre de « Carnaval » en lieu et place de « The Axeman's Jazz », ce roman en raconte bien plus que ce qu'on pourrait croire, grâce à ses trois principaux protagonistes, et son tueur en série bien loin du cliché habituel.
Instantané d'une époque autant que solide roman policier, « Carnaval » est une réussite à tout point de vue. D'autant qu'il en propose plusieurs.
Et la promesse d'une tétralogie indispensable.
Enfin si.
Contacté par un ami pour une idée de film sur une affaire de serial killer non résolue des années 1930, laquelle s'était déroulée dans la ville de Cleveland aux U.S.A., Ray Celestin s'aperçoit que ce qu'il pensait être une idée originale, fait déjà l'objet d'un projet de film.
Abandonnant cette idée, mais toujours motivé pour écrire sur les tueurs en série, l'auteur en devenir opte pour le « tueur à la hache », lequel a perpétré ses crimes à la Nouvelle-Orléans entre mai 1918 et octobre 1919.
Cette affaire, dont l'enquête n'a pu ni identifier l'auteur ni ses motivations, est un formidable exhausteur d'imagination pour Ray Celestin, un axe (sans mauvais jeu de mots) autour duquel s'articule deux ingrédients majeurs : le jazz et la mafia. Lesquels deviendront son fil conducteur de ce qu'il envisage maintenant comme une tétralogie.
Le bilan de ce premier roman est déjà très prometteur, mais le jeune romancier y ajoute la très bonne idée de s'inspirer d'une nouvelle de l'auteur japonais Ryūnosuke Akutagawa, intitulée en français « Dans le fourré ». Parue au début des années 1920, elle est devenue depuis un modèle, un canevas narratif assez prisé, dont l'expression la plus connue est certainement le film d'Akira Kurosawa connu sous le titre de « Rashōmon ».
Ray Celestin reprend donc l'idée de points de vue multiples, au travers d'enquêtes menées par trois personnages différents sur le tueur à la hache. Le point important est que s'ils peuvent se connaître (mais pas forcément), ils ne s'échangent pas leur progrès, ni leur conclusion.
Autre atout, et non des moindres, tout le roman baigne dans l'ambiance du jazz naissant, et du folklore lié à cette ville si atypique des États-Unis où il se déroule.
Très joliment traduit par Jean Szlamonicz pour les éditions Le Cherche midi™, sous le titre de « Carnaval » en lieu et place de « The Axeman's Jazz », ce roman en raconte bien plus que ce qu'on pourrait croire, grâce à ses trois principaux protagonistes, et son tueur en série bien loin du cliché habituel.
Instantané d'une époque autant que solide roman policier, « Carnaval » est une réussite à tout point de vue. D'autant qu'il en propose plusieurs.
Et la promesse d'une tétralogie indispensable.
(À suivre ....)
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