Le pari, sous-jacent, de la première trilogie [Pour en savoir +] est encore une fois remporté par Jamie Sawyer. Nous faire nous intéresser au sort de personnages qui disposent, pour leurs missions militaires, de corps de rechange, n'est en effet pas une mince affaire.
« Nous ne savons pas ce qui nous arrive, et c’est précisément ce qui nous arrive. » Ortega y Gasset
Ce premier tome dont il est question ici, participe d'un prolongement dans un futur proche, des mésaventures de l'Alliance commencé avec l'arc précédent, intitulé « Lazare en guerre ».
Quelques années après la fin du troisième tome de ladite trilogie (voir le lien), on retrouve de nouveau Keira Jenkins, promue chef de groupe SimOps™.
Cependant les temps ont changé, et c'est au milieu d'une paix fragile avec les Krells que devront s'aguerrir les « Chacals de Jenkins ».
Toujours écrit les dents serrées et un doigt sur la détente, « Paria », sous-titre que l'on aurait tout aussi bien pu mettre au pluriel, n'a pas d'effet de déjà-vu avec les aventures précédemment publiées de Conrad Harris alias Lazare.
Jamie Sawyer donne à sa bleusaille suffisamment de caractères distinctifs pour qu'on ne reste pas que sur un intérêt poli, avant de nous asséner la surprise du chef.
En sus, sa science du « pay-in / pay-off » fait joliment cogiter ; alors qu'un sentiment paranoïaque s’appesantit de plus en plus lourdement au fil des 432 pages traduites par Florence Bury.
Si le cliffhanger final ne fera que peu de prisonniers chez les lecteurs, le vrai coup de grâce viendra avec l'excellent, et surtout énigmatique, épilogue.
Jamie Sawyer avait avoué s'être inspiré des drones de combat pour créer les SimOps™. Indubitablement, cette nouvelle trilogie puisse encore dans notre réalité contemporaine l'inspiration des antagonistes, et d'une guerre mosaïque qui a définitivement pris la place de celle qu'on disait froide.
Et pourtant quel sentiment de dépaysement !
« Paria » donne donc le départ d'un nouvel arc de trois romans, et tout ce que je peux dire c'est qu'il n'y a eu ni retard à l'allumage, ni faux départ.
Production bulldozer à forte valeur ajouté spectaculaire, sans effet d'agenda garanti, « Paria » ne mérite sûrement pas figurer sur la liste des exclus de votre PAL.
• Lutin82 a elle aussi, beaucoup aimé [Pour en savoir +].
« Nous ne savons pas ce qui nous arrive, et c’est précisément ce qui nous arrive. » Ortega y Gasset
Ce premier tome dont il est question ici, participe d'un prolongement dans un futur proche, des mésaventures de l'Alliance commencé avec l'arc précédent, intitulé « Lazare en guerre ».
Quelques années après la fin du troisième tome de ladite trilogie (voir le lien), on retrouve de nouveau Keira Jenkins, promue chef de groupe SimOps™.
Cependant les temps ont changé, et c'est au milieu d'une paix fragile avec les Krells que devront s'aguerrir les « Chacals de Jenkins ».
Toujours écrit les dents serrées et un doigt sur la détente, « Paria », sous-titre que l'on aurait tout aussi bien pu mettre au pluriel, n'a pas d'effet de déjà-vu avec les aventures précédemment publiées de Conrad Harris alias Lazare.
Jamie Sawyer donne à sa bleusaille suffisamment de caractères distinctifs pour qu'on ne reste pas que sur un intérêt poli, avant de nous asséner la surprise du chef.
En sus, sa science du « pay-in / pay-off » fait joliment cogiter ; alors qu'un sentiment paranoïaque s’appesantit de plus en plus lourdement au fil des 432 pages traduites par Florence Bury.
Si le cliffhanger final ne fera que peu de prisonniers chez les lecteurs, le vrai coup de grâce viendra avec l'excellent, et surtout énigmatique, épilogue.
Jamie Sawyer avait avoué s'être inspiré des drones de combat pour créer les SimOps™. Indubitablement, cette nouvelle trilogie puisse encore dans notre réalité contemporaine l'inspiration des antagonistes, et d'une guerre mosaïque qui a définitivement pris la place de celle qu'on disait froide.
Et pourtant quel sentiment de dépaysement !
« Paria » donne donc le départ d'un nouvel arc de trois romans, et tout ce que je peux dire c'est qu'il n'y a eu ni retard à l'allumage, ni faux départ.
Production bulldozer à forte valeur ajouté spectaculaire, sans effet d'agenda garanti, « Paria » ne mérite sûrement pas figurer sur la liste des exclus de votre PAL.
• Lutin82 a elle aussi, beaucoup aimé [Pour en savoir +].
(À suivre .....)
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