Acheté sur la foi de son titre, le dernier roman de Mike Nicol paru en France me fait par la même occasion découvrir ce romancier d'Afrique du Sud. Si en faisant quelques recherches après coup, je me suis aperçu que L'Agence était de deuxième d'une série entamée avec Du Sang sur l'arc-en-ciel, je ne regrette pas du tout cette entrée en matière. Qui ne souffre apparemment pas trop, de ne pas connaitre son prédécesseur.
Commercialisé dans la célèbre collection de la Série noire™, L'Agence n'en est pas moins surtout, un « roman d'espionnage ». Lequel enfile avec élégance l'adage de John le Carré disant de ce genre littéraire qu'il était, je cite, « une guerre dans les coulisses de la bonne conscience ». La bonne conscience en question étant ici, la Nation arc-en-ciel© si chère à Desmond Tutu.
Entre la Mother City et Berlin, via une escale à l'aéroport de Schipol et quelques pérégrinations en République centrafricaine Mike Nicol semble s'appuyer sur du concret quant à l'arrière-plan politique de son roman.
Du moins si j'en crois la troublante ressemblance entre la tante de Vicky Khan et Dulcie September (assassinée en 1988 à Parie), ou celles avec l'ex-président Jacob Zuma.
Cela dit, pas besoin d'être un spécialiste en diplomatie internationale pour apprécier ce roman. Dont on pourrait croire qu'il parle du « bon vieux temps » de la guerre froide.
Mais il est vrai que l'Afrique du Sud a elle aussi connu un rideau de fer™, celui de l'apartheid.
Rythmé par de courts chapitres et une intrigue à fragmentation, L'Agence est un roman de plus de 500 pages qui en paraît moitié moins. Un sans-faute, si on veut bien oublier la couverture, vendu 22 euros, prix unique du livre.
En conclusion, cette première rencontre avec la prose de Mike Nicol ne sera sûrement pas la dernière en ce qui me concerne.
Commercialisé dans la célèbre collection de la Série noire™, L'Agence n'en est pas moins surtout, un « roman d'espionnage ». Lequel enfile avec élégance l'adage de John le Carré disant de ce genre littéraire qu'il était, je cite, « une guerre dans les coulisses de la bonne conscience ». La bonne conscience en question étant ici, la Nation arc-en-ciel© si chère à Desmond Tutu.
Entre la Mother City et Berlin, via une escale à l'aéroport de Schipol et quelques pérégrinations en République centrafricaine Mike Nicol semble s'appuyer sur du concret quant à l'arrière-plan politique de son roman.
Du moins si j'en crois la troublante ressemblance entre la tante de Vicky Khan et Dulcie September (assassinée en 1988 à Parie), ou celles avec l'ex-président Jacob Zuma.
Cela dit, pas besoin d'être un spécialiste en diplomatie internationale pour apprécier ce roman. Dont on pourrait croire qu'il parle du « bon vieux temps » de la guerre froide.
Mais il est vrai que l'Afrique du Sud a elle aussi connu un rideau de fer™, celui de l'apartheid.
Rythmé par de courts chapitres et une intrigue à fragmentation, L'Agence est un roman de plus de 500 pages qui en paraît moitié moins. Un sans-faute, si on veut bien oublier la couverture, vendu 22 euros, prix unique du livre.
En conclusion, cette première rencontre avec la prose de Mike Nicol ne sera sûrement pas la dernière en ce qui me concerne.
(À suivre ....)
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