Le « zombie », tel que nous le connaissons aujourd'hui, et qui prend son essor grâce au réalisateur George Romero dès 1968, s'inspire certainement plus du célèbre roman de Richard Matheson « Je suis une légende », que des rites vaudous.
Ainsi, la horde poussée par le désir instinctif de se nourrir, le décor post-catastrophe, et bien sûr la perspective narrative du rescapé ; tout cela est déjà dans ce roman de 1954.
On peut aussi y ajouter le thème l'enfermement ; que ce soit une maison, un centre commercial, voire derrière un gigantesque mur.
Dans « PariZ », Rodolphe Casso, dont c'est le premier roman, situe la majeure partie de son histoire dans les couloirs du métro parisien.
Mais l'épidémie de « zonards » est surtout un prétexte.
Il n'est en effet jamais question de « zombies » dans le roman ; pas plus que les personnages dont nous ferons la connaissance n'ont vu ou lu d'histoires les concernant.
Les zonards donc, sont essentiellement un arrière-plan à l'aventure de trois personnages hauts en en couleur : la Goutte, vieillard alcoolique au dernier degré, la Gâchette, originaire du Mozambique, est un ex-enfant soldat, et la Gobe, jeune teufeur frappé de débilité, qui ne doit son salut qu’à Goa, son chien d’attaque et cerveau auxiliaire.
C'est d'ailleurs cette dernière description, celle du chien en tant que « cerveau auxiliaire », qui m'a donné envie de lire « PariZ ». Et qui finalement se révélera être un poil exagérée.
Reste que nos trois clodos feront, dans les entrailles du métropolitain, une rencontre décisive, laquelle les emmènera, et nous avec, vers un nouveau théâtre d'opération.
Si de mon point de vue, « PariZ » aurait gagné à faire l'économie de quelques péripéties, ce roman n'en demeure pas moins un très très bon divertissement.
Comme je l'ai dit, les « zonards » sont la goutte qui tombent dans un vase que d'aucuns attendaient impatiemment qu'il déborde pour en changer. Quelque soit la nature de ladite goutte.
« PariZ » prend alors l'allure d'un récit de guerre civile, peut-être pas très éloigné de ce qui nous attend tôt ou tard ; celle du tous contre tous. Cela dit, la dimension prophétique n'est pas l'aspect le plus essentiel de cette aventure picaresque, à l'arrière-goût de morts-vivants.
Nourri par un beau sens du dialogue, des discours inspirés et, d'une manière générale, d'une belle érudition, « PariZ » est roman captivant, que j'ai lu avec une certaine gloutonnerie.
En tout état de cause je prends d'ores et déjà rendez-vous avec le roman suivant de Rodolphe Casso, intitulé « Nécropolitains », toujours publié par les éditions Critic, et encore sous une magnifique couverture d'Aurélien Police.
Un roman qui se déroule, semble-t-il, dans le même « univers ».
Autrement dit, la promesse d'un bon moment de lecture à venir.
D'autres que moi ont aussi aimé « PariZ », ainsi Le Chien Critique© [Pour en savoir +] qui est un peu le Goa de la blogosphère SfFF™.
Ainsi, la horde poussée par le désir instinctif de se nourrir, le décor post-catastrophe, et bien sûr la perspective narrative du rescapé ; tout cela est déjà dans ce roman de 1954.
On peut aussi y ajouter le thème l'enfermement ; que ce soit une maison, un centre commercial, voire derrière un gigantesque mur.
Dans « PariZ », Rodolphe Casso, dont c'est le premier roman, situe la majeure partie de son histoire dans les couloirs du métro parisien.
Mais l'épidémie de « zonards » est surtout un prétexte.
Il n'est en effet jamais question de « zombies » dans le roman ; pas plus que les personnages dont nous ferons la connaissance n'ont vu ou lu d'histoires les concernant.
Les zonards donc, sont essentiellement un arrière-plan à l'aventure de trois personnages hauts en en couleur : la Goutte, vieillard alcoolique au dernier degré, la Gâchette, originaire du Mozambique, est un ex-enfant soldat, et la Gobe, jeune teufeur frappé de débilité, qui ne doit son salut qu’à Goa, son chien d’attaque et cerveau auxiliaire.
C'est d'ailleurs cette dernière description, celle du chien en tant que « cerveau auxiliaire », qui m'a donné envie de lire « PariZ ». Et qui finalement se révélera être un poil exagérée.
Reste que nos trois clodos feront, dans les entrailles du métropolitain, une rencontre décisive, laquelle les emmènera, et nous avec, vers un nouveau théâtre d'opération.
Si de mon point de vue, « PariZ » aurait gagné à faire l'économie de quelques péripéties, ce roman n'en demeure pas moins un très très bon divertissement.
Comme je l'ai dit, les « zonards » sont la goutte qui tombent dans un vase que d'aucuns attendaient impatiemment qu'il déborde pour en changer. Quelque soit la nature de ladite goutte.
« PariZ » prend alors l'allure d'un récit de guerre civile, peut-être pas très éloigné de ce qui nous attend tôt ou tard ; celle du tous contre tous. Cela dit, la dimension prophétique n'est pas l'aspect le plus essentiel de cette aventure picaresque, à l'arrière-goût de morts-vivants.
Nourri par un beau sens du dialogue, des discours inspirés et, d'une manière générale, d'une belle érudition, « PariZ » est roman captivant, que j'ai lu avec une certaine gloutonnerie.
En tout état de cause je prends d'ores et déjà rendez-vous avec le roman suivant de Rodolphe Casso, intitulé « Nécropolitains », toujours publié par les éditions Critic, et encore sous une magnifique couverture d'Aurélien Police.
Un roman qui se déroule, semble-t-il, dans le même « univers ».
Autrement dit, la promesse d'un bon moment de lecture à venir.
D'autres que moi ont aussi aimé « PariZ », ainsi Le Chien Critique© [Pour en savoir +] qui est un peu le Goa de la blogosphère SfFF™.
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