« Je m’appelle Rex. Je suis un bon chien. »
Mais fait-on de la bonne littérature de genre avec un « bon chien » ?
Je me suis posé la question pendant 320 pages, et la réponse est non en ce qui concerne le cas d'espèce traité ici.
En effet Chiens de guerre, court (sans jeux de mots) bien trop de lièvres à la fois, et surtout n'en capture aucun. Adrian Tchaikovsky, s'il n'invente rien dans son roman, s'obstine à vouloir creuser l'aspect éthique de son intrigue, alors que visiblement il n'a rien à dire de plus sur le sujet qui n'ait déjà été dit. Ceci au détriment d'une intrigue intéressante. C'est creux, et en plus on s'ennuie ferme.
Ses personnages ne sauvent pas les meubles, et même Rex, qui a pourtant droit à un traitement de faveur, est un personnage en qui j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser. Miel qui occupe disons, la seconde place en terme de présence, est sûrement le personnage qui devient le plus incongru du roman, compte tenu du contexte. Même si la « Murène » est près de lui ravir sa place. Le reste de la distribution joue les utilités.
Et dans ce peloton se détache Ellen Asanto, dans un rôle superfétatoire exemplaire, d'un roman qui n'en manque pourtant pas. Je trouve que dans ce cas particulier, Tchaikovsky a poussé le bouchon assez loin. C'en est presque comique.
Reste que Adrian Tchaikovsky a eu le très bon goût de faire court. Et Denoël© celui d'avoir confié la couverture à Aurélien Police.
Pour le reste, Chiens de guerre est un roman que j'aurais pu ne pas lire.
Mais fait-on de la bonne littérature de genre avec un « bon chien » ?
Je me suis posé la question pendant 320 pages, et la réponse est non en ce qui concerne le cas d'espèce traité ici.
En effet Chiens de guerre, court (sans jeux de mots) bien trop de lièvres à la fois, et surtout n'en capture aucun. Adrian Tchaikovsky, s'il n'invente rien dans son roman, s'obstine à vouloir creuser l'aspect éthique de son intrigue, alors que visiblement il n'a rien à dire de plus sur le sujet qui n'ait déjà été dit. Ceci au détriment d'une intrigue intéressante. C'est creux, et en plus on s'ennuie ferme.
Ses personnages ne sauvent pas les meubles, et même Rex, qui a pourtant droit à un traitement de faveur, est un personnage en qui j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser. Miel qui occupe disons, la seconde place en terme de présence, est sûrement le personnage qui devient le plus incongru du roman, compte tenu du contexte. Même si la « Murène » est près de lui ravir sa place. Le reste de la distribution joue les utilités.
Et dans ce peloton se détache Ellen Asanto, dans un rôle superfétatoire exemplaire, d'un roman qui n'en manque pourtant pas. Je trouve que dans ce cas particulier, Tchaikovsky a poussé le bouchon assez loin. C'en est presque comique.
Reste que Adrian Tchaikovsky a eu le très bon goût de faire court. Et Denoël© celui d'avoir confié la couverture à Aurélien Police.
Pour le reste, Chiens de guerre est un roman que j'aurais pu ne pas lire.
Ouch !
RépondreSupprimerEt moi qui voulais le lire, tu refroidis un peu mes ardeurs.
Ceci dit, tu avais adoré La toile du temps que j'avais détesté, alors, peut-être que...
Mais sa lecture devient tout de même moins prioritaire.
Oui, j'avais bien aimé "La Toile du temps", mais surtout j'ai l'impression que les critiques françaises sur "Chiens de guerre", sont plutôt très positives.
RépondreSupprimerLa mienne doit être la seule qui n'en dit pas du bien. Autrement dit ne te fie pas trop à mes goûts [-_ô].
(Un peu comme "Terra Ignota", dont je ne lis que des dithyrambes, alors que j'ai péniblement atteint la moitié ; pour finalement me rendre compte que c'était justement cet enthousiasme général qui motivait ma lecture, plutôt que l’ennuyeux roman d'Ada Palmer)
Etant novice dans ces thèmes ça pourrait peut-être le faire pour moi je trouve la thématique intéressante
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