Lecture déclenchée par sa couverture (signée Jaime Jones), le dernier roman en date d’Anthony Ryan a été une très belle découverte.
Comme ladite couverture le laissait prévoir ça commence comme de la très bonne Crapule fantasy. Pour ensuite se diriger vers de la toute aussi excellente Fantasy épique, non sans un passage (c’est le cas de le dire) obligatoire par la case prison.
Tumultueux, le parcours d’Alwyn, qui deviendra Alwyn Scribe, mêle habilement péripéties bigger than life, et évocations historiques au travers notamment d’une sorte de Jeanne d’Arc – magnifique -, ou d’un folklore asgardien revisité ; dont je ne vous cache pas que j’aimerais beaucoup revoir son principal représentant : Margnus Gruinskard l’Ascarlien <sourire>.
Roué, Anthony Ryan recycle avec énormément de brio les images d’Épinal du genre, et leur donne un souffle qui n’en manque pas. Rythmées, effrénées même, les 550 pages de ce premier tome se lisent quasiment d’une traite.
Roman d’aventure en cinémascope, « Le Paria », m’a tellement plu que j’ai enchaîné directement avec Le sang du dragon, premier tome (là aussi) d’une série qui en compte trois, également publiée par Bragelonne2017-2019.
Bref, « Le Paria », qui s’inscrit donc dans un cycle intitulé L’Alliance de Fer, m’a révélé un nouvel auteur que je ne suis pas près de laisser tomber !
Si vous ne connaissez pas Anthony Ryan tentez le coup, ça risque de vous plaire.
Si vous le connaissez, je ne vous ai rien appris que vous ne sachiez déjà !
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