Revoir James Nesbitt, après l'avoir découvert dans Jekyll2007, où il jouait déjà double jeu, si je puis dire, n'a pas été atténué par un scénario encore plus tordu qu'un candidat Renaissance™ en campagne.
Sauf que là, ça se déroule en Irlande du Nord, un territoire du Royaume-Unis qui a eu son lot de violence, laquelle risque bien de resurgir à cause de l'enlèvement d'un dénommé Pat Keenan, un ancien membre de l'IRA. Car, sur la « scène de crime », a été mis en évidence un indice qui fait référence à une vieille affaire non résolue, remontant à avant « The Troubles ». Et pas n'importe quelle affaire !
L’intérêt de cette mini-série en quatre épisodes, outre celui de suivre une intrigue policière solidement étayée, est de se laisser manipuler par un scénario qui nous trompe sur ce que l'on voit.
« Bloodlands » joue en effet sur une prémisse d'autant plus logique que personnes (aucun des personnages) ne la remet en question.
Sauf que la situation n'est pas celle qu'on croit.
Et à partir de là, comme dans « Le Faucon maltais », la conclusion si je puis dire, sera très différente de ce que les prémices pouvaient laisser croire.
Une mini-série dont il devient rapidement difficile de se passer, hormis une ou deux facilités, que l'interprétation atténue largement ; « Bloodlands » est un très très bon divertissement.
Si James Nesbitt y est impérial, il est secondé par une distribution très juste, qui participe considérablement à la réussite du show !
(À suivre ?)
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