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DnA





... sont un duo de scénaristes connu sous l'acronyme de DnA, qui officient actuellement sur deux des meilleurs séries Marvel du moment : Les Gardiens de la Galaxie et Nova (deux publications que l'on peut retrouver en français chez l'éditeur Panini).

Ce n'est pas leur faire ombrage que de dire que ces deux auteurs ne sont pas des perdreaux de l'année, fort heureusement pour nous d'ailleurs car, et c'est là où je voulais en venir, ils ont réussi un fort joli coup sur un personnage de l'écurie WildStorm au tout début du 21ème siècle.

Commencée dans les pages d'Action Comics # 811 le magazine de Superman, l'aventure s'est poursuivie dans Adventures of Superman # 624 puis dans Superman #201, ouvrant ainsi la voie à une mini série intitulée comme il se doit Majestic (1 à 4) puis à ce qui était probablement programmée comme une série ongoing (comme l'on dit outre-atlantique) mais qui s'est terminée au bout de 17 numéros.

Majestic est une série que je recommande à tout amateur à la recherche d'une ingrédient, qui s'il est essentiel est trop souvent absent des comic-books actuels, la "sensation d'émmerveillement" (autrement dit le sense of wonder).

Inventives, bourrées d'idées et surtout extrémement divertissantes, voilà ce qui me vient à l'esprit pour qualifier les aventures de Majestic sous l'égide de Dan Abnett et d'Andy lanning.





Un sens de la mise en scène et du récit qui utilise toutes les ressources du média qu'il exploite, à savoir la bande dessinée.
Il ne s'agit pas ici de roman illustré ou d'image commentée mais de bande dessinée, c'est-à-dire une adéquation sinon parfait du moins espérée (et ici parfaitement réussie) entre l'image et le texte, l'un au service de l'autre et vis versa.

Moult rebondissements et des révélations à tire-larigot rythment la lecture, épaulée par une utilisation virtuose de la "page", ménageant coups de théâtre en abondance mais jamais "au petit bonheur la chance" Majestic se lit sans coup férir.

Bref si Andy Lanning et Dan Abnett ne sont pas de ces auteurs dont on parlent souvent, il est indéniable que ce sont des pointures qui gagnent à être connues (et surtout lues)









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