Accéder au contenu principal

Les 4 Fantasklimts

La Brigade Chimérique

«... La mosaïque étalée sur la table Hoffman & Moser comportait trois niveaux. En dessous se trouvait une huile sur toile de cent quatre-vingt-un centimètres de long sur soixante-sept de large représentant une femme rousse, nue, de profil, somptueusement enceinte. La femme qui, a vrai dire, ressemblait plutôt à une jeune fille tant elle était gracile, croisait les mains sur le haut de son ventre dans un geste caractéristique de protection. Elle regardait le spectateur avec de grands yeux étonnés ou absents (l'expression de son visage était impénétrable, de toute façon) ; dans ses cheveux d'un orange éblouissant, on pouvait voir une couronne de minuscule fleurs blanches et violet pâle. À l'arrière-plan, massés derrière la future mère, quatre visages surmontant les ébauches de corps étaient visibles. Les trois qui occupaient la partie gauche de la toile incarnaient divers degrés d'inquiétude. L'un était celui d'un monstre difforme ; un autre ressemblait à un masque d'indifférence momifiée ; le troisième n'était pas un visage mais un crâne. Dans le coin supérieur droit, émergeant au-dessus de la crinière rousse de la jeune fille, apparaissait le quatrième visage, celui d'un homme au yeux révulsés, d'une beauté perverse. Le reste de la toile était occupé par des masses verticales où dominait le violet, des draperies peut-être, décorées de filets géométriques entrelacés, de points, de hachures qui produisaient un effet d'ensemble à la fois étrange et doux, presque stellaire. À mi-hauteur du tableau, émergeant du bord gauche, une main mi-humaine, mi-animale, velue et pourvue de griffes, pendait sans force.

.. La splendeur (définitivement superscientifique) défiait toute description.

.. "C'est la première fois qu'un tableau de ce peintre apparaît dans les archives, dit Walter. Gustav Klimt".
[...] »

«SUPERSCIENCE » Serge Lehman
(Février 2006) inBifrost n° 42

La Brigade Chimérique Livre III
Mais d'où viennent les 4 Fantasklimts (alias La Brigade Chimérique) ?

Du tableau intitulé Espoir 1 de Gustav Klimt ?!

Espoir 1
Probablement.

.. Le Vième tome de la série de Serge Lehman, Fabrice Colin, Gess & Céline Bessonneau La Brigade Chimérique, est sorti, et c'est excellent.  

Une magnifique série !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich