... Bien que connaissant depuis longtemps Kurt Vonnegut, c'est grâce à une magnifique série télévisée (The Unusuals) que je me suis mis à le lire.
Loué soit Bokonon !
Maman disait, "La vie c'est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Forrest Gump
Or donc l'Abattoir 5 dont je vais vous parler est la transposition à l'écran du roman éponyme de Kurt Vonnegut, réalisé par Walter George Roy Hill et qui a raflé un prix à Cannes en 1972.
Ce film est une enigme pour moi, alors que son épicentre est le bombardement de Dresde, que l'on y meurt beaucoup, il engendre un optimisme à nul autre pareil et une joie de vivre absolument indécente.
Il faut dire que la vie de Billy Pilgrim (pilgrim = pèlerin) est pour le moins chaotique, sachez toutefois que la pierre angulaire de son existence est probablement sa rencontre avec les Tramalfadoriens et que, ceci étant, la narration d'Abattoir 5 est un petit bijou de déstabilisation.
On ne s'ennuie pas une minute, occupé à suivre les pérégrinations de Billy, souvent estomaqué par ce qui lui arrive ou aux gens de son entourage. Le décès de son épouse est particulièrement réussi. Paix à son âme.
Après avoir vu cet excellent film, je vais certainement par ailleurs lire la mini série de BD Captain America Renaissance dont on ma dit qu'elle s'inspirait sérieusement du roman de Vonnegut, ouvrage que je me propose de lire ensuite justement. Je vais en quelque sorte me la jouer à la Billy Pilgrim.
Pour terminer, j'aimerais vous proposer un extrait d'un cours de Gilles Deleuze sur Leibniz, extrait qui éclaire avec un limpidité aveuglante "l'état" des Tramalfadoriens, les extraterrestres dont Billy va faire la connaissance, un genre de proto-spectateurs de M6 pour vous donner une idée.
(pssissst... une petite erreur à corriger, artie... le real', c'est pas walter... c'est george roy...)
RépondreSupprimer(mais comme l'aurait écrit Kurt dans abattoir 5 : c'est la vie :))
Merci, tu as l'œil plus perçant que celui d'un chat d'Iran petit patapon.
RépondreSupprimerConfondre Walter et George Roy... C'est un préjudice extrême. ^^
RépondreSupprimerJe me rappelle avoir vu ce film sur Canal, au début des années 80. Une histoire déconstruite, à la façon de Pulp Fiction, mais bien avant la lettre... Un imbroglio temporel dont le message pourrait être le leitmotiv du Cercle des Poètes disparus, Carpe Diem.
je reste aussi un gros fan d'une autre adaptation de Vonnegut : le Breakfast des Champions, avec Nick Nolte (en travelo qui a du mal à s'assumer) et Bruce Willis (en concessionnaire auto d'occasion particulièrement dépressif).
RépondreSupprimerTous les temps sont présents en même temps. le film est superbe, par sa peinture de la guerre et de sa stupidité, j'ai été très émue et ne ressent pas comme toi d'optimisme à la fin du film mais un ardent désir de lire le bouquin, et un certain malaise. Anyway je serais ravie d'avoir votre avis sur ma critique http://silverparticules.blogspot.com/2011/02/slaughterhouse-5-abattoir-5.html
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